Premièrement, dans ce chapitre on a ici un univers de conte orientale, nous avons à ce moment un décor où l'exotisme se mêle au merveilleux par exemple : "les fontaines d'eau rose" (l.97) qui créé un effet de dépaysement ou encore "gérofle et de la cannelle" (l.100) produits qui sont très rares à cette époque. L'exotisme se reflète aussi dans l'expression : "duvet de colibri" (l.83) cela sous-entend qu'il y a beaucoup de colibri dans ce pays (...)
[...] Tout ce qui est scientifique est prôné, le choix du mot palais montre quelque chose de luxueux et pourtant bien remplit toute pleine d'instruments de mathématique et de physique (l.105). La perfection du pays d'un point de vue esthétique, culturel, social, scientifique, il n'y a que des qualités, le mal semble absent et c'est évidemment la philosophie des Lumières qui est présente. L'ultime but étant toujours le bonheur. Source : Livre Candide édition bibliolycée. Commentaire fait par moi-même. [...]
[...] comme dans son œuvre : Candide en 1759 que fut d'abord publié de façon anonyme. Nous allons étudiez un extrait du chapitre 18 : L'Eldorado de vingt belles filles à l'étonna le moins ».Les chapitres 17 et 18 se situent presque au milieu du conte, ils parlent de l'Eldorado, ce texte peut-être perçut comme une pause dans un récit au rythme trépidant. Nous allons voir dans notre extrait la description dominante de l'Eldorado, une utopie et donc une forme d'apologue ainsi que la fonction de cette utopie. [...]
[...] C'est aussi un peuple mélomane mille musiciens (l.85), gastronome meilleure chère (l.110), le roi a de l'esprit sans doute comme son peuple. Ce peuple met en avant les plaisirs des sens et de l'esprit. Dans ce monde nouveau qu'est l'Eldorado, il n'y a pas de souverain autoritaire et la hiérarchie est minimisée, le roi est donc facile à aborder. Ce souverain n'est pas autoritaire car dans son pays il y la liberté, il n'y a pas de tyrannie, Voltaire s'oppose à la monarchie en France et on peut même parler de tyrannie contrairement à l'Eldorado. [...]
[...] Voltaire dénonce ici le protocole solennel de la cour de France, il s'oppose à l'absurdité des cérémonies voir même leurs ridicules. Cacambo et Candide sont trop familier avec le roi sautèrent au cou de Sa Majesté (l.93), ils n'ont pas le sens des convenances et les suppositions de Cacambo sont de plus en plus fantaisistes si on se jetait à genoux [ ] si on léchait la poussière de la salle (l. 89-90). Ils sont émerveillés parce qu'ils constatent que dans ce pays il y a de l'égalité entre les hommes et les femmes, on le voit dès le début du texte. [...]
[...] En attendant, on leur fit voir la ville, les édifices publics élevés jusqu'aux nues, les marchés ornés de mille colonnes, les fontaines d'eau pure, les fontaines d'eau rose, celles de liqueurs de canne de sucre, qui coulaient continuellement dans de grandes places, pavées d'une espèce de pierreries qui répandaient une odeur semblable à celle du gérofle et de la cannelle. Candide demanda à voir la cour de justice, le parlement ; on lui dit qu'il n'y en avait point, et qu'on ne plaidait jamais. [...]
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