C'est là que se trouve la leçon du bon vieillard : seul le travail peut permettre à l'homme de vivre en paix. La maison du vieillard évoque une utopie, mais c'est la notion de travail qui est mise en avant, et de façon très positive (...)
[...] Les deux rencontres effectuées par Candide l'amènent à refuser les leurres de la vie : l'homme doit cesser de se poser des questions métaphysiques, et de se mêler des affaires publiques. Mais l'intérêt de ce passage ne se situe pas que dans le rejet. Ces rencontres, qui vont amener la leçon finale du conte, suggèrent aussi la voie à suivre. III. La leçon du bon vieillard L'inhospitalité et l'impolitesse du derviche n'en font pas un modèle. C'est le bon vieillard qui va donner à Candide l'exemple à suivre. Un nouvel Eldorado La maison du bon vieillard rappelle, par bien des aspects, l'Eldorado des chapitres 17 et 18. [...]
[...] Voltaire veut mettre en évidence la cruauté des hommes, et les aléas de la vie politique ; ceux qui se mêlent des affaires publiques périssent quelquefois misérablement juge le bon vieillard. La politique semble avoir perdu toute notion de responsabilité publique, les autorités se préoccupant seulement de prendre le pouvoir et de le garder ; c'est pourquoi le vieillard ajoute : ils le méritent Voltaire insiste sur le retrait de cet homme des affaires publiques : je n'en sais rien je n'ai jamais su j'ignore absolument je ne m'informe jamais Or, cet homme vit dans le confort et la douceur, et l'agréable moment passé chez lui contraste avec les malheurs rencontrés habituellement par les personnages. [...]
[...] La valeur du travail C'est là que se trouve la leçon du bon vieillard : seul le travail peut permettre à l'homme de vivre en paix. La maison du vieillard évoque une utopie, mais c'est la notion de travail qui est mise en avant, et de façon très positive. Alors que Candide s'imagine que le Turc possède une vaste et magnifique terre celui-ci répond ne posséder que vingt arpents : par la restriction, il insiste sur le peu de bien possédé. [...]
[...] Comment ces deux rencontres sont-elles mises en scène, et quel enseignement le lecteur peut-il en tirer ? Nous étudierons tout d'abord les jeux d'opposition qui marquent ces moments ; nous analyserons ensuite les refus suggérés par le conte, avant d'en dégager les leçons. I. Les jeux d'opposition Les deux rencontres importantes de Candide sont racontées successivement, de manière à en faire ressortir les différences. Deux personnages opposés Voltaire crée un contraste flagrant entre les deux personnages rencontrés. Le premier est un derviche que Voltaire considérait comme l'équivalent d'un moine mendiant. [...]
[...] Voltaire, en bon conteur, sait varier les effets ; il présente ainsi deux personnages en totale opposition, de par leur caractère, et leur situation. Ces deux rencontres vont cependant être décisives pour la suite du récit, car toutes deux vont mettre en valeur les refus qui permettent à l'homme de vivre en paix. II. Les refus Le refus de la métaphysique La première rencontre a essentiellement pour vocation de montrer l'inutilité de la métaphysique. Candide et ses amis s'interrogent sur la présence du mal sur la terre et sur les raisons d'être de l'homme, cet étrange animal Les réponses du derviche sont elles-mêmes des questions : de quoi te mêles-tu ? [...]
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