Les voix du silence, Prosper Kompaoré, pièce de théâtre, théâtre, richesse, pauvreté, désespoir, dramaturgie, poème
Ce document contient un commentaire détaillé (sous forme de tableau) du poème "Les voix du silence" de Prosper Kompaoré.
[...] Vous pourriez par exemple montrer comment l'auteur met en relief le contraste saisissant entre (richesse et pauvreté) et le sentiment de désespoir qui anime le personnage. NB : Ce texte est un poème en vers et les différents vers ont fait l'objet d'une numérotation par ordre en vue de faciliter l'exercice. Phase de préparation du commentaire Le contraste saisissant entre richesse et pauvreté Observation Analyse Interprétation Le lexique Ténèbres (vers 8 # étoiles (vers ; Faim (vers 16) # mange (vers 14) ; Ruelle (vers # boulevard (vers ; Bidonvilles (vers 11) # villas somptueux (vers 12) ; Pleure (vers 13) # souri (vers ; Désespoir (vers 11) # fête (vers 12) ; Poussière (vers 10) # béton et verre (vers ; Immeuble (vers # terrain vague (vers 10). [...]
[...] Les voix du silence, acte scène 1 Prosper Kompaoré (1998) Comment l'auteur met en relief le contraste saisissant entre (richesse et pauvreté) et le sentiment de désespoir qui anime le personnage ? (Sur le chemin des pauvres, s'élève la prophétique voix de Youngo) Oui, j'entends l'écho de l'enfer. J'entends les pas des bataillons du silence, Marathon-men de l'aube des temps, Des lendemains qui n'ont jamais souri. Oui, je vois l'arc en ciel fatale. Je vois un village étranglé. Les boulevards illuminés de pluies d'étoiles. [...]
[...] " Un enfant pleure, le foyer est encore froid". (Vers13) Emploi de la Périphrase Les pauvres vivent pendant longtemps dans la famille puisqu'il n'y a rien à préparer ni à manger. J'entends l'écho de l'enfer". (Vers Emploi de la périphrase Le personnage est témoin de la souffrance infernale des pauvres. Les syntaxes Babylone africaine (Vers 17) Ville maudite, ainsi naissent les révolutions. (Vers 17) Expressions exclamatives montrant le sentiment de désespoir qui anime le personnage. L'auteur montre le sentiment de désolation du personnage. [...]
[...] Pour exprimer cette idée, l'auteur utilise les figures de style qui témoignent le fatalisme du personnage. On peut retenir entre autres les personnifications : « Des lendemains qui n'ont jamais souri » (vers « Je vois un village étranglé ». (Vers 6). Pour terminer, le personnage indique qu'il est témoin de la souffrance infernale des pauvres. Cette douleur insupportable est exprimée à travers l'emploi de la périphrase : « J'entends l'écho de l'enfer » (vers 1). Nous ne pouvons occulter dans cette même lancée l'expression de l'état d'âme du personnage à travers les expressions exclamatives qui dénotent toute l'émotion qu'il éprouve. [...]
[...] Pour toucher le lecteur, il passe par l'emploi intelligent de deux champs lexicaux dont l'un traduit la pauvreté et l'autre la richesse. A titre illustratif, on peut citer les termes suivants : `'ténèbres'' (vers qui s'oppose à `'mangent" (vers `'ruelles" (vers boulevard (vers `'bidonvilles'' (vers "villas somptueuses'' (vers 12). De plus, il présente deux mondes dans lesquels certains vivent dans l'opulence et d'autres manquent du minimum vital. Il procède par l'emploi des expressions chiasmiques qui met en exergue ces deux réalités. [...]
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