Balzac, au XIXe siècle et deux romanciers du XXe siècle, Proust et Cohen présentent une vision négative de l'amour bien qu'ils reposent dans chacun des cas sur des relations et des sentiments différents.
Dans La Duchesse de Langeais, Balzac présente le couple comme le champ d'une lutte d'influence d'une relation de pouvoir dans laquelle chacun souhaite imposer sa volonté et assouvir son orgueil, comme en témoigne dans le texte le lexique de la volonté et du conflit.
[...] Dans La Duchesse de Langeais, Balzac présente le couple comme le champ d'une lutte d'influence d'une relation de pouvoir dans laquelle chacun souhaite imposer sa volonté et assouvir son orgueil, comme en témoigne dans le texte le lexique de la volonté et du conflit. La première hostilité entre les 2 personnages tourne autour du verbe ''vouloir'' répétées dans tout le texte et repris par le verbe ''exiger''. C'est ainsi que la notion de conflit et de domination apparaît plusieurs fois dans le texte : il est question de ''céder'' (ligne et la duchesse veut rester ''maîtresse'' (ligne 12) du jeu ; il est question de ''conquête'' (ligne 27) et Balzac souligne la rivalité entre les protagonistes par une métaphore (ligne 44) : celle de la partie d'échec. [...]
[...] Leur liaison est devenue une prison où il ne reste plus que des ''passes temps tristes des solitaires'' (ligne 32). La métaphore de la tragédie (ligne 37) révèle donc l'échec de cette relation amoureuse. Ces 3 textes présentent une vision pessimiste de la relation amoureuse, cependant, l'impression produite n'est pas la même : l'extrait de Balzac en donne une image vigoureuse, alors que Proust et Cohen mettent l'accent sur le caractère éphémère de l'amour avec deux couples englués dans des faux semblants. [...]
[...] Proust, à travers le regard de son narrateur décrit une relation usée et pervertie que la durée a rendue ennuyeuse (ligne 6). De plus, cette relation ne présente que des aspects négatifs. Le narrateur n'aime pas sa compagne pour elle même et son attirance pour elle ne renaît que lorsqu'il doit la disputer à d'autres hommes (lignes 2 à 4). Elle n'est alors qu'un enjeu dont il ne veut pas perdre la maîtrise. Cette relation ne procure aucune joie et suscite même de la souffrance née de la jalousie (ligne 18). [...]
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