Exposé sur le poème La Ballade des Pendus de François Villon. Il est constitué d'une biographie de l'auteur, d'une explication du poème ainsi que les circonstances de son écriture, enfin le texte original et sa traduction sont donnés en dernière partie.
[...] La ballade des pendus. François Villon. François de Montcorbier, ou Des Loges, est né à Paris en 1431, l'année où Jeanne d'arc fut brûlée vive. Il est d'origine modeste, comme il le dit lui- même et orphelin de père. Il a cependant la chance d'être adopté par Maître Guillaume de Villon, chapelain d'une église près de la Sorbonne. Avec l'aide de son protecteur, dont il prend le nom, il peut poursuivre des études à Paris, jusqu'à obtenir une maîtrise ès arts en 1452. [...]
[...] Il se donne donc déjà une portée universelle, malgré sa mise au ban de la société. Il semble redouter sa position d'exclu, de marginal, quoiqu'il reconnaisse ses crimes : quoy que nous fusmes occiz / Par justice Il s'intègre cependant dans cette confairie de pendus, en utilisant le nous et montre par là une ambiguïté en revendiquant cette appartenance. Villon est donc à la fois détaché du peuple et profondément dépendant de lui. III) Texte original et traduction de La Ballade Des Pendus. [...]
[...] C'est à ce moment qu'il compose La Ballade des Pendus. Il fait néanmoins appel au Parlement qui commue sa peine en dix années d'exil. Dès lors, on perd sa trace. Il a été considéré plus tard à la fois comme le dernier des poète moyenâgeux et le premier poète moderne, célébré par Boileau et encensé par les romantiques. On lui a conservé la plupart de ses œuvres, et parmi le plus célèbres : - Le Lais : 40 huitains octosyllabiques, ironiques et gaillards - Le Testament : 186 huitains octosyllabiques et de nombreuses ballades, lyriques et exprimant sa profonde crainte de la mort. [...]
[...] II) La Ballade Des Pendus. Ce poème de François Villon date vraisemblablement de la veille de sa condamnation à mort par pendaison en 1457. Il l'a composé dans sa cellule de la prison au Châtelet. La sentence n'a pas été exécutée, et l'on a perdu sa trace à partir de ce moment. C'est donc l'adieu qu'il nous laisse. Ce nous rassemble ces compagnons d'infortune. Il demande pitié et pardon aux vivants pour que ceux-ci prient pour les pendus et ne se moquent pas d'eux. [...]
[...] On peut rapprocher ce texte avec La Pauvreté de Rutebeuf à travers l'omniprésence de la religion. Cette dernière étant la pierre fondatrice de la société, on la retrouve dans toutes les expressions littéraires, malgré qu'elles soient séparées de plusieurs siècles. Dieu apparaît donc un seigneur absolu, qui a sur chaque homme le pouvoir de décider de sa mort, et de ce qu'il lui arrivera après. Il est donc indispensable de le prier, et de pouvoir compter sur d'autres pour prier lorsque la mort l'empêchera. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture