Analyse du poème Ville de Rimbaud extrait du recueil "Illuminations".
[...] Mais cependant, Rimbaud démontre qu'il n'est pas mécontent car il vit dans une ville moderne et apprécie la modernité. Un poète dans la ville. Nous avons ici la description d'une ville industrielle, sûrement l'ombre. Nous retrouvons la noirceur de Dickens, et des romans de cette époque. Sûrement parce que long de la première ville à faire sa révolution industrielle. De plus, quelques informations nous aident, l'auteur laisse échapper qu'il s'agit d'un continent, et cite quelques mots anglais comme cottage. Mais il ne désigne en réalité aucune ville en particulier, ceux-là sont quelques incidences. [...]
[...] Rimbaud compare les habitants de la ville a des spectres, faisant penser à la mort. Une menace pèse sur ce paysage : Erinnyes, laisse supposer qu'il y aura une rançon à payer du progrès. De nombreuses allégories sont présentes comme celle de la mort, d'un joli crime, d'un amour désespéré, qui semble faire peser une menace sur les habitants, se cachant dans la ville. Cette menace semble inévitable : more, servante et fille Ce poème développe un côté inquiétant, et glauque de la vie. [...]
[...] Illuminations de Rimbaud. Arthur Rimbaud (Jean Nicolas Arthur Rimbaud) est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville, dans les Ardennes, et mort le 10 novembre 1891 à l'hôpital de la Conception à Marseille. Le titre du recueil fait allusion à un sens vieilli du mot illumination à prendre ici dans le sens enluminure D'où la précision de Paul Verlaine dans la notice accompagnant l'édition originale de l'œuvre : Le mot Illuminations est anglais et veut dire gravures coloriées, colored plates : c'est même le sous-titre que M. [...]
[...] Nous avons une image de la ville réaliste mais aussi fantastique par les spectres qui se baladent, et les allégories. Rimbaud apprécie cette ville. Le mot enfin ! Traduit en soulagement. L'utilisation du mot citoyen développe un sentiment d'appartenir à une cité. Il y a des expressions de satisfaction, comme les monuments de superstitieux qui font allusion aux églises. La ville est observée de la fenêtre de Rimbaud, regarde par sa fenêtre l'additif possessif traduit qu'il se sent bien chez lui. L'évocation lyrique est remplacée par la fumée du charbon. Rimbaud a bien cela. [...]
[...] Notre Rimbaud semble cependant y vivre reclus, il reste à sa fenêtre et ne voient que des spectres, des ombres menaçantes car ces nouveaux habitants bannis de leur pays et qui retrouvent ici une nouvelle patrie, "un cottage" sont toujours poursuivis par de nouveaux ennemis, par des Erinnyes nouvelles. Ville est la description d'une ville bien ordinaire, croisement d'innombrables êtres humains, une des nombreuses métropoles du monde entier, aux rues quelconques dans la grisaille avec sa foule cosmopolite et anonyme. On est loin des villes splendides annoncées à la fin d'une saison en Enfer et nous restons encore dans la désillusion. Cette entrée dans la ville se métamorphose peu à peu en arrivée dans l'antre de l'Enfer. [...]
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