En effet, il cherche à inventer un ailleurs au sein des mots et des images. Il cherche à faire se lever dans un espace radicalement neuf du poème un réel inédit qui ne renvoie qu'au fantasme et pulsion de l'être libérer. Ainsi Ville est un instantanée de poésie, un moment de transe et de liberté souveraine, il est la métaphore du poète incapable de s'arrêter quelques part sur le chemin de ses fugues et de ses voyages (...)
[...] parce que Rimbaud se considère comme un être en mouvement qui ne s'inscrit pas dans la duré mais dans le passage. Il n'est pas présent dans cette ville. Il recrée un espace dans lequel il n'est qu'un éphémère, c'est un élément transitoire qui est le pilier de la création de ce nouvel univers mais qui est en même temps un pilier fragile . Ligne 5 Enfin ! : crie du poète qui se place à l'extérieur de cette foule. Il ne fait que passer dans ce monde. [...]
[...] La ville réduit l'homme et ne lui permet pas de s'enrichir intellectuellement mais leur offre un espace de vie ou eux même sont plonger dans un moule. La ville devient une sorte de contre utopie. Plus le texte va avancer plus cet espace cauchemardesque va se concrétiser. Ligne 12 13 : on peut remarquer 3 allégorie : de la mort, du crime et de l'amour. Le poète reprend un topo (lieu commun). C'est le fait de relier Eros et Thanatos mais à ce lieu commun Rimbaud rajoute le crime qui est associé à la ville. [...]
[...] La ville inspire à Rimbaud un rêve de modernité dégradée. c)La création d'une atmosphère féérique Ligne 3 5 : Ici Enfin ! La ville semble avoir gommé toute forme de tradition, tout ce qui fait le propre de l'homme, tout ce qui fait la richesse de l'histoire. Ici la superstition apparaît comme étant tout ce qui est métaphysique. Or la ville semble avoir effacé ces monuments et donc, elle semble supprimer toutes formes d'humanité. La ville en tant qu'entité a remplacée l'individu. [...]
[...] Il vie donc l'illumination, de son rêve et du réel devenue fantastique. le rêve du poète Ligne 2 : Description très surprenante puisque c'est une description par négation d'une ville qui supprime toute forme de richesse lié à l'individu, une homogénéité de la ville. La ville apparaît dès lors comme un immense espace pratiquement vierge ou tout peut être rêvé et ou l'analyse du poète se fait de l'extérieur. Ligne 5 8 On a encore une phrase très longue mais qui comporte des virgules. [...]
[...] Les illuminations apparaissent comme l'apogée de la quête Rimbaldienne. En effet, il cherche à inventer un ailleurs au sein des mots et des images. Il cherche à faire se lever dans un espace radicalement neuf du poème un réel inédit qui ne renvoie qu'au fantasme et pulsion de l'être libérer. Ainsi Ville est un instantanée de poésie, un moment de transe et de liberté souveraine, il est la métaphore du poète incapable de s'arrêter quelques part sur le chemin de ses fugues et de ses voyages. [...]
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