Les Fables sont l'oeuvre d'une vie. Depuis la première édition qui date de 1696, près de 30 ans s'écoulent, douze livres sont publiés. De nombreux vers sont devenus de véritables références, voire de véritables proverbes.
La fable étudiée se propose comme un apologue très classique. Elle met en scène deux animaux, le chat et la souris. Le texte est fortement axé sur le dialogue entre les deux animaux, il est le reflet d'un rapport de force déséquilibré. Tout d'abord, la souris vouvoie le chat : les verbes à l'imparfait tout au étendu lors de son plaidoyer, ainsi que les adjectifs possessifs sont de la seconde personne. À l'inverse, le chat tutoie la souris. La souris supplie celui qui la conserve séquestrée, ce dernier ne montre qu'une conduite arrogante. La souris construit l'affirmation de pondération dans sa tenue d'élocution. Elle se ridiculise à la suite de la généralité et le recours à la 3e personne. Elle ne conjure pas instantanément "le chat" mais "l'hôte, l'hôtesse et tout le monde". Elle use la combinaison examinatrice nonobstant exposé ses raisonnements.
En quoi la fable et le dialogue qu'elle contient sont-ils le support de la satire du fabuliste ?
[...] A présent je suis maigre : attendez quelque temps ; Réservez ce repas à messieurs vos enfants. Ainsi parlait au chat la souris attrapée. L'autre lui dit : Tu t'es trompée : Est-ce à moi que l'on tient de semblables discours ? Tu gagneras autant à parler à des sourds. Chat et vieux, pardonné ! Cela n'arrive guères. Selon ces lois, descends là-bas ; Meurs, et va-t-en, tout de ce pas, Haranguer les sœurs filandières : Mes enfants trouveront assez d'autres repas. Il tint parole. [...]
[...] La diatribe convoite ainsi de disposition machinale, une jeunesse suffisante qui se croit capable de mystifier ses antagonistes. La critique concerne autant la conduite du chat. Pour un chat, grignoter une souris est dans la distribution des méthodes et cette législation est pour lui une légitimation. Conclusion À la suite d'une histoire en aspect copieusement primitif, La Fontaine met à jour deux comportements qui s'affrontent dans la société. Cette réverbération ce talonne par différents auteurs du XVII siècle. Par ailleurs, La Rochefoucauld déploiera certaines maximes à cet objectif. [...]
[...] Elle met en scène deux animaux, le chat et la souris. Le texte est fortement axé sur le dialogue entre les deux animaux, il est le reflet d'un rapport de force déséquilibré Lecture 4_5 Problématique et Plan Problématique : en quoi la fable et le dialogue qu'elle contient sont-ils le support de la satire du fabuliste ? Plan : Un dialogue difficile entre les deux animaux II_ Le vain plaidoyer de la souris III_ L'ironie et la satire du fabuliste Un dialogue difficile entre les deux animaux Tout d'abord, la souris vouvoie le chat : les verbes à l'imparfait tout au étendu lors de son plaidoyer, ainsi que les adjectifs possessifs sont à la seconde personne. [...]
[...] La souris utilise des évocations dialectiques. Les façons loquacités sont abondamment préposées. C'est l'implication des normes composées à attendrir le chat. L'attestation interrompue de l'arrogance du chat est le jugement hors protestation qui suit, il dégustera de toute manière la souris. Transition : il devra voir comment le fabuliste plaisantait sur ses deux protagonistes en écartant dos à dos les postures et les consciences qu'ils symbolisent. III_ L'ironie et la satire du fabuliste On a pu raisonner à l'origine de la relecture la morale de La Fontaine ambitionnait à prohiber surtout le plus vigoureux. [...]
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