« Les Misérables » a toujours été considéré par la critique, et ce depuis sa parution, comme un roman populaire, un roman d'aventures dont le but premier est de captiver le lecteur. Néanmoins, Victor Hugo ne manque pas de nous expliquer la philosophie de ses héros en les mettant face à des situations litigieuses, des dilemmes. Le lecteur entrevoit alors leur caractère. « Une tempête sous un crâne » est donc « l'exemple-type » de passage qui pousse le lecteur à lire entre les lignes dans le but de comprendre la position prise par un personnage face à telle ou telle situation.
Le présent passage nous expose le dilemme auquel Jean Valjean est confronté lorsqu'il prend connaissance de l'affaire Champmathieu : se dénoncer et, ainsi, retrouver le bagne qu'il s'était efforcé d'oublier ou se taire et laisser la justice condamner un innocent du fait de sa ressemblance avec l'ancien forçat.
[...] Néanmoins, Victor Hugo ne manque pas de nous expliquer la philosophie de ses héros en les mettant face à des situations litigieuses, des dilemmes. Le lecteur entrevoit alors leur caractère. Une tempête sous un crâne est donc l'exemple-type de passage qui pousse le lecteur à lire entre les lignes dans le but de comprendre la position prise par un personnage face à telle ou telle situation Le Double Choix Ce passage nous expose le dilemme auquel J. Valjean est confronté lorsqu'il prend connaissance de l'affaire Champmathieu : se dénoncer et, ainsi, retrouver le bagne qu'il s'était efforcé d'oublier ou se taire et laisser la justice condamner un innocent du fait de sa ressemblance avec l'ancien forçat. [...]
[...] Les Misérables n'a jamais été considéré comme un écrit à connotation religieuse. Cependant, Victor Hugo, dans le dernier paragraphe, compare la situation dans laquelle se trouve Jean Valjean à celle que le Christ a connue ans plus tôt, lors de sa crucifixion sur le Mont des Oliviers. Ce parallèle nous montre que J. Valjean n'est pas totalement indifférent à la foi chrétienne. Il s'imagine que Dieu cherche à lui faire passer un message en le mettant face à ses responsabilités. [...]
[...] Valjean considère alors comme un signe de la Providence, qui cherche à le punir pour ses erreurs commises dans le passé. Le deuxième champ lexical, celui du bonheur, nous montre la belle et douce vie que connaît M. Madeleine depuis quelques années. En utilisant des mots de la vie quotidienne, nous comprenons que les petits bonheurs de la vie suffisent à rendre notre héros heureux : un bonheur aujourd'hui appelé petit-bourgeois Le troisième champ lexical, celui du malheur, nous plonge dans l'univers infernal du bagne. [...]
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