1. Ce texte va nous raconter une réalité historique, car il y a une allusion de façon précise de Hugo : "On était vaincu par sa conquête", on a identifié Napoléon Ier.
2. Il s'agit d'un retour en arrière : "l'empereur revenait lentement" et "Laissant derrière lui".
3. Impression d'une réalité historique car "Hier la grande armée, et maintenant troupeau". Cette transformation est mise en valeur car le mot "troupeau" a perdu son déterminant. C'est la première défaite de Napoléon Ier (...)
[...] Citation de Vigny. Conclusion : On peut trouver à ce texte deux dimensions : Chez Hugo il y a une sorte d'apparence ( Poème historique Mais Victor Hugo est visionnaire donc les choses ne sont pas que un documentaire il nous parle derrière le texte. Par le pouvoir des mots, il prend la retraite de Russie en s'inspirant d'une réalité historique. La dimension historique ; Il a donné la parole à un seul soldat, qui donne son point de vue sur la retraite mais cela devient peu à peu une fresque, un tableau tragique qui n'est pas sans rappeler le tableau le Guernica de Picasso à cause des couleurs : - Noir - Blanc ( Cela montre l'horreur de la guerre. [...]
[...] En effet, Victor Hugo avait pour père un général de l'Empire, il a donc été élevé dans l'amour de Napoléon Bonaparte. Quand le successeur de Napoléon Ier s'est fait connaître, Victor Hugo lui était favorable. Cependant, Napoléon III a pris le pouvoir par un coup d'Etat ce qui n'a pas plu à Victor Hugo, qui le prend désormais pour un dictateur. Celui-ci le surnommera Napoléon le petit Victor Hugo s'est trouvé obligé de s'exiler en Belgique, ensuite à Jersey puis à Guernesey. [...]
[...] la froide bise Sifflait ; sur le verglas, dans des lieux inconnus, On n'avait pas de pain et l'on allait pieds nus. Ce n'étaient plus des cœurs vivants, des gens de guerre ; C'était un rêve errant dans la brume, un mystère, Une procession d'ombres sous le ciel noir. La solitude vaste, épouvantable à voir, Partout apparaissait, muette vengeresse. Le ciel faisait sans bruit avec la neige épaisse Pour cette immense armée un immense linceul. Et, chacun se sentant mourir, on était seul. - Sortira-t-on jamais de ce funeste empire ? [...]
[...] Ces fantômes prenaient leur fusil, et sur eux Ils voyaient se ruer, effrayants, ténébreux, Avec des cris pareils aux voix des vautours chauves, D'horribles escadrons, tourbillons d'hommes fauves. Toute une armée ainsi dans la nuit se perdait. L'empereur était là, debout, qui regardait. Il était comme un arbre en proie à la cognée. Sur ce géant, grandeur jusqu'alors épargnée, Le malheur, bûcheron sinistre, était monté ; Et lui, ce chêne vivant, par la hache insulté, Tressaillant sous le spectre aux lugubres revanches, Il regardait tomber autour de lui ses branches. [...]
[...] De plus, les faits sont rapportés simplement, sans recul, sans analyse. Le lecteur voit et suit la retraite avec le soldat. Cependant c'est très mal connaître Hugo que de s'arrêter là. Le poète étant un visionnaire, cette défaite est transfiguré à une fresque tragique et les soldats vont devenir des héros. Axe II : Une véritable épopée. - A : Le récit devient tableau - B : Le texte a une ambiance de tragédie - C : Les soldats deviennent des héros. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture