Victor Hugo - découverte de l'auteur en 40 pages
Sa vie son oeuvre
[...] Le 12 décembre, grâce à un faux passeport, il gagne clandestinement Bruxelles. Mais le combat continue, en exil, à Guernesey. Qui ne dit mot consent. Hugo a parlé, haut et fort, jusqu'à l'extrême limite de la résistance. Proscrit résolu, il continue le combat car il s'agit de principes et non d'hommes, toujours pris dans des rapports de forces fluctuants. Face au déni de justice, à l'assassinat de la République et de tout état de droit, la protestation doit être constante. [...]
[...] Il accepte le verdict des urnes, quel qu'il soit. En 1850, se dresse contre la loi du 31 mai 1850 qui dénature le suffrage universel en restreignant le corps électoral. Le 8 juin 1850, il s'oppose aux lois qui entravent la presse républicaine. En 1851, condamne le projet de révision constitutionnelle conçu par le Président de la République Louis Napoléon Bonaparte. Discours du 17 juillet 1851 à l'Assemblée législative : Qu'est-ce que la prolongation s'il vous plaît ? C'est le consulat à vie. [...]
[...] Je vote l'abolition pure, simple et définitive de la peine de mort. La première vision de la guillotine par Hugo remonte au 7 juin 1820. Le poète a 18 ans. Il voit conduire à l'échafaud Louvel, le meurtrier du Duc de Berry. Aussitôt lui vient une observation d'une profondeur saisissante, qui contient en germe ce que sera l'essentiel de son argumentation contre la peine de mort. Victor Hugo racontera qu'il s'étonnait que la société fit au coupable, et de sang froid, sans danger, précisément la même chose dont elle le punissait. [...]
[...] Après Auguste, Augustule ! Quoi ! Parce que nous avons eu Napoléon le Grand, il faut que nous ayons Napoléon le Petit ! 20 Par la seule arme de son verbe, Hugo rallie à lui nombre de modérés et entraîne l'échec de la révision. Malheureusement, le Président passe outre cet échec et proclame l'Empire par un coup d'Etat. Au nom du droit des peuples à se soulever contre la tyrannie1, Victor Hugo tente de défendre l'Etat de droit et lance un appel au peuple. [...]
[...] Il se constitue par étapes : instituer la République, développer l'instruction pour tous et compter sur le suffrage universel L'émancipation pour tous Sans être un champion de cette lutte, Hugo s'intéresse à l'abolition de l'esclavage (Bug Jargal) Il fut l'un des plus proches amis de Victor Schoelcher, le père du décret de 1848 abolissant l'esclavage dans les colonies françaises. Dès la II République, Hugo se range publiquement dans le camp des abolitionnistes. Hugo décrypte les blocages mentaux du colonisateur. Psychologiquement, moralement et matériellement, le maître s'enferme dans la dépendance d'un système social bloqué et contreproductif. Il s'aliène en aliénant. [...]
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