Commentaire comparé du poème Le Mal de Rimbaud et de celui de Boris Vian A tous les enfants. En quoi ces deux poèmes sont-ils profondément engagés ?
[...] Mais en réalité, ce monde n'est pas parfait, les deux poètes mettent en valeur leur vision utopique de ce monde cliché, si beau, que la guerre vient tachée. Dans son poème, Vian valorise son idée que ce monde neuf est une utopie, car il est en fait un monde de mort, en ironisant sur un monde stéréotypé à l'aide de sensations auditives comme plein de rire olfactives comme voilà le monde parfumé et visuelles plein d'oiseaux bleus ou encore le fait que ce soit le mois d'avril qui symbolise le printemps, soit le renouveau, donc l'euphorie, le bonheur, la jeunesse et pourtant, les jeunes s'en vont ; qu' il oppose à la réalité de la bestialité de la guerre. [...]
[...] Chez Vian on retrouve plein de rires désignant les enfants qui vont mourir, et chez Rimbaud ce sont plutôt des pluriels accentués bataillons ou encore des expressions adverbiale tel en masse et le paronomase tas fumant qui définit l'inutilité des soldats, on ressent un mépris dans les termes dans lequel on perçoit de l'hypocrisie face aux dirigeants. On remarque que Vian renforce plus le pathétique avec la tristesse, la douleur des enfants partis pour la guerre avec yeux baissés pleurs jouant aussi sur l'étonnement des pauvres petits écoliers surpris sur le chemin de l'école et le fait qu'ils n'ont pas le choix; tandis que Rimbaud définit les victimes plus avec indifférence, comme si c'était le regard des commanditaires. [...]
[...] De plus chez Vian, à la différence de Rimbaud ce sont deux monuments qui s'oppose, avec la gradation dans l'implication, il veut utiliser tout les moyens pour érigé un monument pour les enfants et un contre ces bourreaux de malheur, avec mes poings qui désigne bien son engagement. Il décrit les commanditaires comme des gras bien installé dans le luxe, un deuxième monument de l'ignominie, avec la boue à la toute fin qui est suffisamment fort pour les humilier. On retrouve donc dans les deux poème des désignations afin d'intensifier l'injustice et le cœur de pierre de ces profiteurs de la guerre. Les deux poètes illustrent par des images violentes, la poésie engagée. [...]
[...] Ils font une critique de la guerre, génératrice du malheur, à travers laquelle ils suscitent la compassion, le dégoût et l'indignation du lecteur. Tous deux expriment la critique de l'hypocrisie. Nous retrouvons donc bien dans toutes leurs formes, l'engagement antimilitariste et révolutionnaire de ces deux grands auteurs de leurs époques. Mais ne serais- ce pas une vision un peu réductrice de la guerre ? [...]
[...] Commentaire composé comparé : Boris Viand A tous les enfants Arthur Rimbaud Le Mal Arthur Rimbaud (1854-1891) avec son poème Le mal et Boris Vian (1920- 1950) avec A tous les enfants dénoncent tous deux le désastre de la guerre et critique les mauvais conducteurs de celle-ci. Ne traitant pourtant pas des même évènements ; inspiré par ceux en Algérie pour Vian et ceux de la guerre Franco prussienne pour Rimbaud ; nous retrouvons tout de même, deux poètes profondément engagés et antimilitaristes du fait de leur revendications très nettes politico social. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture