Dans ces poèmes Saturniens, on découvre un homme sensible qui se nourrit de l'inspiration venant de la nature, des oiseaux mais aussi des femmes. Des femmes qui se révèlent être différentes selon ses humeurs, selon ses envies mais surtout selon sa vie. En effet, après avoir été follement amoureux de sa cousine Elisa, qui ne tarda pas à se marier, Verlaine se résout, après de longues années d'attente inutile, à l'oublier ou tout du moins à seulement en rêver (...)
[...] Le choix de rassembler ces quelques poèmes où la femme monopolise l'attention nous permet de découvrir ou de retrouver la sensibilité à fleur de peau de cet homme succombant à la colère, la mélancolie ou à la cruauté mais redevenant, parfois, dès le poème suivant, calme et jaillissant de bonheur. Enfin, si les œuvres de Verlaine peuvent paraître, à première vue, inabordables, la découverte magique de ces vers est, elle, évidente pour tous les amoureux de la poésie. Alors je n'aurais qu'une seule chose à vous dire : Bonne lecture ! ! [...]
[...] Cet homme si choquant pour l'époque représenterait sans aucun doute un homme plus ou moins ordinaire et commun dans notre civilisation actuelle ; enfin, pour la génération nouvelle surtout. C'est justement pour mieux connaître cet homme aux goûts particuliers que nous nous intéresserons à sa vision unique des femmes occupant ses rêves, sa vie et son imagination débordante. ( Pour commencer, intéressons nous au poème intitulé Mon rêve familier Celui-ci est un sonnet composé uniquement d'alexandrins où l'on observe la présence de rimes pauvres (statues / tues), d'enjambements (vers1-2, vers et d'un contre rejet (vers 13). [...]
[...] Ouvre ton âme et ton oreille au son De ma mandoline : Pour toi j'ai fait, pour toi, cette chanson 8 Cruelle et câline. Je chanterai tes yeux d'or et d'onyx Purs de toutes ombres, Puis le Léthé de ton sein, puis le Styx 12 De tes cheveux sombres. Comme la voix d'un mort qui chanterait Du fond de sa fosse, Maîtresse, entends monter vers ton retrait 16 Ma voix aigre et fausse Puis je louerai beaucoup, comme il convient, Cette chair bénie Dont le parfum opulent me revient 20 Les nuits d'insomnie. [...]
[...] 1870 : Mariage avec Mathilde Mauté. 1871 : Venue de Rimbaud à Paris, qui affiche ses relations avec Verlaine. A la même époque, violences et menaces de mort envers Mathilde, qui se réfugie à Périgueux avec son fils, en janvier 1872. 1873 : Menace de se tuer si Mathilde ne reprend pas la vie commune. Le 10 juillet, blesse Rimbaud d'une balle de revolver ; arrêter et condamné à deux ans de prison. 1892 : Liaison avec Eugénie Krank. 1896 : Mort de Verlaine. [...]
[...] En ce qui concerne la forme de ce poème, on découvre à nouveau un sonnet avec des rejets (vers 4 et un contre-rejet (vers et deux enjambements (vers 5-6 et un second qui s'étend vers 7-8-9-10). On notera, comme dans Vœu le nombre assez important d'exclamations présentes majoritairement à la fin du poème. ( Pour caractériser l'œuvre intitulé Initium nous pouvons tout d'abord voir qu'il est divisé en deux quintils et un quatrain même si celui- ci semble avoir rejeté le dernier vers. [...]
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