Les ingénus sont le septième poème des fêtes galantes. Le titre à lui seul indique des personnages qui parlent d'une innocente franchise sans rien dissimuler de leurs pensées et de leurs sentiments. Verlaine reprend dans ce poème le même ton désabusé et désenchanté de l'amour à travers un groupe de jeunes premiers et de "belles rêveuses" présentées comme cruelles font rimer jupe avec dupe (...)
[...] Dans la seconde strophe l'ironie du poète se manifeste à travers "un insecte jaloux" qui malgré sa modeste taille obtient un même résultat. II- Le pittoresque des aventures galantes On retrouve dans ce poème tout le caractère artificiel des recherches amoureuses avec les mises en valeur traditionnelle des personnages. L'habillement des femmes, les hauts talons, les longues jupes suggèrent habituellement l'élégance et la légèreté. Quand nous cherchons à nous représenter les longues jupes des femmes, nous les voyons toujours se soulever et voltiger gracieusement. [...]
[...] Le titre à lui seul indique des personnages qui parlent d'une innocente franchise sans rien dissimuler de leurs pensées et de leurs sentiments. Verlaine reprend dans ce poème le même ton désabusé et désenchanté de l'amour à travers un groupe de jeunes premiers et de "belles rêveuses" présentées comme cruelles font rimer jupe avec dupe. Le libertinage amoureux, jeu de dupes Ce poème en alexandrins traite comme les autres poèmes des fêtes galantes, de la recherche de l'amour vue sous un jour superficiel. [...]
[...] Son étonnement et sa crainte qui affleurent en fin de poème porte sur la duplicité féminine qui ne se présente que sous une apparence différente de ce qu'elle est réellement et dont il pourrait avoir été victime. Verlaine s'interroge dans son poème sur l'amour absolu qu'il recherchera toute sa vie et ne trouvera qu'en rêve. La réalité lui apparaît comme un jeu de dupes dans lequel les femmes présentent des apparences trompeuses qui induisent en erreur les jeunes gens crédules et ingénus. [...]
[...] Verlaine cueille les éléments en une série de flashes discontinus, comme les peintres impressionnistes. L'instantané du coup d'œil qui saisit un bas de jambe qui se dénude soudainement sous l'effet du vent ou un nuque vite découverte pour chasser un insecte se prolonge dans les sensations qu'il provoque. III- A la recherche de la femme idéale Dans cette comédie légère de l'amour la femme apparaît sous un aspect frivole et cruel. La scène finale est l'occasion pour Verlaine de transposer ses propres aspirations. [...]
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