Fiche de français portant sur la critique du pouvoir napoléonien et la louange de la République un an après le coup d'état de Décembre 1851. La poésie est ici au service de l'argumentation. Le tout à travers l'analyse du poème de Victor Hugo Ultima verba extrait du recueil Les Châtiments.
[...] - on dans le vers Quand, pour plaire à César, on nous renierait tous - Dieu et la mort dans le quatrième quatrain. L'hypothèse d'une aggravation des persécutions aboutit à deux paradoxes : - Le désert, qui d'ordinaire est un lieu d'exil pour les bannis, dans ce cas là, il les chasserait : Bannirait les bannis, chasserait les chassés - La situation est la même pour le tombeau qui jetterait dehors les trépassés Ces deux paradoxes montrent le caractère extrême et injuste de cette double peine. [...]
[...] Ensuite, nous trouvons également des subordonnées d'opposition Quand même grandirait l'abjection publique accompagnées quant à elles de l'utilisation du conditionnel illustrant les hypothèses faites sur le sort des proscrits pour susciter la compassion d'où l'utilisation du registre pathétique. Hugo envisage une aggravation de la situation des proscrits qui seraient persécutés par : - il dans le vers Tant qu'il se vautrera, broyant de ses mâchoires représentant Napoléon. - l'abjection publique dans le vers Quand même grandirait l'abjection publique qui désigne le peuple. - le vers Quand même l'Angleterre [ ] avons peur ! désigne les pays qui les ont recueillis et qui pourraient les abandonner. [...]
[...] - les termes de troupeau valets et plaire montrent que les partisans sont des êtres serviles Hugo voue une véritable religion à la république car : - il utilise des majuscules Patrie, ô mon autel ! Liberté, mon drapeau ! - Le Ô montre la personnification de la patrie et du drapeau. - il utilise des pronoms possessifs tels que mon mes CONCLUSION : C'est un poème polémique qui traduit l'engagement politique et littéraire de l'auteur. La poésie est ici au service de l'argumentation. Source : cours de première S donné au lycée. [...]
[...] L'image qu'il fait de lui est grave. Hugo semble se diviser en plusieurs morceaux : La voix qui dit : malheur ! la bouche qui dit : non ! ; il utilise ici une synecdote. II) Une profession de foi : Pour Hugo, le pouvoir de Napoléon n'a aucune légitimité car ce dernier rejette les valeurs universelles énumérées au vers 2 Le serment, la vertu, l'honneur religieux Nous avons une diérèse au niveau du i de religieux pour que le vers contienne douze syllabes. [...]
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