Situation : Le complot a été exécuté de manière efficace : la famille royale a été décimée ; deux survivants : le plus jeune fils, Bougrelas, et la reine. Scène qui montre la mort de cette dernière et la décision héroïque de vengeance de Bougrelas pendant que Père Ubu se fait couronner (...)
[...] - L'onomastique (qui a un rapport avec les noms propres) : Bougrelas, qui discrédite le héros bougre = bouffon, brave, gentil - L'incompréhension entre les personnages : la mère se plaint d'être malade (la souffrance intérieure du personnage tragique) Bougrelas croit qu'elle a pris froid ! CONCLUSION : Cette scène constitue bien une parodie de la tragédie par la reprise d'éléments caractéristiques du genre, la vengeance, l'épée, le destin, mais la manière dont Jarry les traite, discrédite la scène. Bougrelas accompli sa vengeance mais sans grande peine. [...]
[...] - La famille et le lien du sang : (cf Le Cid). Le motif de la vengeance promise aux ancêtres + les ombres pour le trône et pour punir un ennemi (Ubu) Les Champs lexicaux de l'honneur : vengeance, et que cette épée que je te donne n'ait de repos que quand elle aura frappé de mort l'usurpateur / de la noblesse : roi, noble race, le premier roi fondateur de la maison vilain, vile crapule, vagabond honteux (sens médiéval vous estes scène c'est-à-dire celui qui est e bas de l'échelle sociale) - Le destin : La solitude du personnage et sa jeunesse : le destin, parle biais des siens, lui commande de réagir : et que cette épée que je te donne n'ait de repos que quand elle aura frappé de mort l'usurpateur. [...]
[...] Scène qui montre la mort de cette dernière et la décision héroïque de vengeance de Bougrelas pendant que Père Ubu se fait couronner. PREMIER AXE : UNE SCENE TRAGIQUE Le style tragique : - Un niveau de langue soutenu qui contraste avec les scènes précédentes où le lexique de Père Ubu était omniprésent. Bougrelas, soutiens-moi ! . comment veux-tu que je résiste à tant de coups ? . ô mon Dieu, qu'il est triste de se voir seul à 14 ans avec une vengeance terrible à poursuivre ! - Les hyperboles : comment veux-tu que je résiste à tant de coups ? [...]
[...] - La ponctuation du texte : Ponctuation expressive qui marque la lamentation : les points d'interrogation ( marque l'incompréhension typique de la tragédie des personnages face à leur destin, à leurs aventures tout au moins les points d'exclamations, les interjections (hélas, ô mon Dieu et pour une autre part les points d'interrogation marquent la déploration du personnage, son emportement lyrique : ô Bougrelas ! Quand je me rappelle combien nous étions heureux avant l'arrivée de ce Père Ubu ! Mais maintenant, hélas ! Tout est changé ! Un schéma et une situation tragiques : - La mort de la mère : événement funeste et tragique : elle pâlit, elle tombe, au secours ! [ ] ô mon Dieu ! Son cœur ne bat plus. [...]
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