Littérature, Truismes Marie Darrieussecq, lycanthropie, homme-loup, métamorphose cinématographique, relations hommes femmes, tragi-comique, narratrice, figure maternelle
La lycanthropie est une tradition mythique. Celle présentée dans cet extrait nous inscrit dans un univers filmique. En effet, on peut voir un homme-loup qui se transforme chaque « soir de pleine Lune » (p.129) comme c'est souvent le cas à l'écran. On comprend que la « Lune » est le déclencheur de cette métamorphose puisqu'elle est citée 6 fois dans l'extrait. Elle donne à la pièce une teinte « bleue » (p.129). Cette atmosphère lugubre peut rappeler la période d'Halloween ou peut faire penser à un film d'horreur. On pense notamment au premier film mettant en scène un loup-garou en lisant cet extrait : Le monstre de Londres. La transformation subie par Yvan modifie son apparence.
[...] À la page 129, on retrouve ce comique de situation : « On ne pouvait pas distinguer le sang de la sauce tomate, je me suis dit que décidément c'était très pratique, la livraison à domicile » (p.129). On a l'impression d'être face à une parodie de film d'horreur, telle que Scary Movie. Un comique de mot est également mis en place : « Je suis sortie [ . ] à pas de loup » (p.128) ou « faire sortir le loup du bois » (p.132) par exemple. [...]
[...] ] à cause de ces coups de fil répétés » (p.133) . On trouve, à chaque page de l'extrait, une remarque de la narratrice qui se remet, après-coup, en question. On perçoit un certain sentiment de culpabilité. Les adverbes « depuis » (p.127), « aujourd'hui » (p.133) . permettent de marquer un décalage entre l'instant présent de l'héroïne et le moment auquel la narratrice écrit cela : « C'est pour ça que j'écris maintenant, c'est parce que je me souviens de tout ce qu'Yvan m'a donné ce soir-là » (p.129). [...]
[...] La mère revient donc dans sa vie par le biais de l'émission dans laquelle elle passe. Elle pleure « à gros sanglots » (p.131) et cela fait « de la peine » (p.133) à l'héroïne. Toutes les idées de la protagoniste sont emmêlées suite à ces apparitions répétées. On perçoit la complexité de la relation de l'héroïne avec sa mère. Puisque sa « quête de soi » et de sa vraie identité n'est pas terminée, elle ne sait pas quoi faire quant à cette réapparition de la mère dans sa vie. [...]
[...] Truismes - Marie Darrieussecq La figure de l'homme-loup Une métamorphose cinématographique La lycanthropie est une tradition mythique. Celle présentée dans cet extrait nous inscrit dans un univers filmique. En effet, on peut voir un homme-loup qui se transforme chaque « soir de pleine Lune » (p.129) comme c'est souvent le cas à l'écran. On comprend que la « Lune » est le déclencheur de cette métamorphose puisqu'elle est citée 6 fois dans l'extrait. Elle donne à la pièce une teinte « bleue » (p.129). Cette atmosphère lugubre peut rappeler la période d'Halloween ou peut faire penser à un film d'horreur. [...]
[...] Elle dit qu'elle meurt aussi, à cet instant. On comprend que l'espoir de construire une vie heureuse avec un homme, se métamorphosant lui aussi, s'envole. Cette tristesse paraît sous la forme d'un sentiment de culpabilité exacerbé de la narratrice qui décide qu'elle écrira sa vie, suite à cet évènement tragique. L'apparition de la mère, dans cet extrait, et l'indécision de l'héroïne autour de cette figure maternelle sont déjà annonciatrices de ce qui va se jouer à la fin du récit. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture