Cet extrait est le Xème récit du roman Tropismes écrit en 1939 par Nathalie Sarraute, qui est aussi célèbre pour son roman autobiographique Enfance. Cet extrait des Tropismes raconte les après-midi des deux femmes qui se métamorphosent.
Comment le narrateur remet-il en cause les personnages et leur psychologie ?
[...] Ainsi, Nathalie Sarraute à travers une banale tranche de vie se livre à une critique des deux femmes. Ce texte constitue une véritable satire des femmes mondaines, frivoles et superficielles. Le narrateur remet en cause les personnages et leurs psychologies en divisant le texte en deux, en marquant une opposition et un contraste. Il utilise aussi différents procédés qui accentuent la métamorphose, et les défauts des personnages. Les femmes du début on beaucoup changé, elles sont très différentes à la fin. [...]
[...] Cet extrait des Tropismes raconte les après-midi des deux femmes qui se métamorphosent. Comment le narrateur remet-il en cause les personnages et leur psychologie ? Nous montrerons d'abord que les deux personnages sont victimes des tropismes, puis les différents procédés qui mettent en valeur leurs défauts et la métamorphose des personnages. Dans cette partie nous montrerons les conséquences des tropismes sur les personnages. Les tropismes sont des impulsions brèves et fugitives qui modifient totalement un être. Au début du récit, nous découvrons deux femmes qui viennent dans un salon de thé pour se détendre. [...]
[...] On pensait au début qu'elles ne faisaient qu'une simple sortie, on découvre (l15) qu'elles y restent des heures, des après-midi à parler, ne rien faire. Les bavardages entre amies du début laissent place à des critiques. Elles critiquent un couple, et plus particulièrement la femme, qui contrairement à elles travaille (l20- 21). Ce n'est pas une femme d'intérieur donc, elle travaille. Ce ne sont plus les femmes courtoises et délicates du début, ce milieu, ce salon de thé, a provoqué chez elles une métamorphose. Non ce ne sont plus les mêmes femmes, celles du début et de la fin sont différentes. [...]
[...] La métamorphose commence réellement avec une comparaison (l11 leurs visages étaient comme raidis par une sorte de tension intérieure Leur tension, leurs mal être commence à se lire, se voir sur leurs visage. Sont- elles aussi heureuse qu'on pouvait le croire au début ? Métamorphose (l12 le masque des choses Cette métamorphose est ambiguë. Les choses peuvent être les gens, mais elles aussi. On pourrait dire qu'au début, elles portaient un masque, qui montrait des femmes heureuses, gourmandes et délicates, mais que, petit à petit, ce masque est tombé, et l'on découvre leur vrai visage. [...]
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