Sciences humaines et arts, Trois femmes puissantes (2009), Marie Ndiaye, lien entre les trois récits, émigration vers l'Europe, violences aux femmes, Khady Demba, camp de Dara-Salam, relation Europe-Afrique
Le corpus se compose de trois récits issus du livre "Trois femmes puissantes", de Marie Ndiaye. Le premier texte raconte les retrouvailles de Norah avec son père, dans le but de défendre son frère Sony en justice. Le deuxième, plus long, conte la prise de conscience de Rudy. Dans celle-ci, celui-ci se rend compte qu'il a entraîné sa femme Fanta dans une vie misérable et dénuée d'intérêt. Parallèlement, l'homme se détache de la haine et de la rancune qu'il éprouve pour le monde. Le dernier récit rapporte la tentative d'émigration de Khady Demba vers l'Europe.
[...] Cette violence est bien souvent causée par les hommes. C'est à cause de son père si Norah subit ces agressions, sans lui elle serait restée en France « comme elle aspirait à rentrer chez elle » (page 22). Rudy « cherche uniquement à entrainer [Fanta] en France, au risque de sa chute à elle. » (page 232). Lamine « est parti, il m'a tout volé Cria » Khady Demba (page 324). Lamine condamne Khady à la mort en la laissant seule, blessée, et obligée de continuer à se prostituer pour survivre. [...]
[...] La violence, sous toutes ses formes, est donc un rapport important entre les trois récits de Marie Ndiaye. Ces trois histoires possèdent des points communs autour de leur environnement. D'abord géographique puisque Khady Demba rencontre Norah à Dakar (page 23). Le père de Le père de Rudy s'est suicidé dans la prison où se trouve Sony « Reubeuss ». Le père de Norah a récupéré le camp de Dara-Salam après qu'il fut abandonné par Abel et Salif. Ces récits ont en commun la relation Europe-Afrique, mais cette relation prend une forme de relation bien différente, selon le récit. [...]
[...] Quel lien peut on faire entre les trois récits de « Trois Femmes Puissantes » de Marie Ndiaye ? Le corpus se compose de trois récits issus du livre Trois femmes puissante, de Marie Ndiaye. Le premier texte raconte les retrouvailles de Norah avec son père, dans le but de défendre son frère Sony en justice. Le deuxième, plus long, conte la prise de conscience de Rudy. Dans celle- ci, Celui-ci se rend compte qu'il a entraîné sa femme Fanta dans une vie misérable et dénuée d'intérêt. [...]
[...] Dans les deux premières parties les hommes, n'arrivent pas à se faire aimer des enfants. Le père de Norah « au[rait] échoué à louer avec ses enfants une relation tendre et simple » (page 30). Rudy lui, « ne voyait pas de raisons ni même de possibilité particulière de les aimer. » (Page 244). Au contraire les femmes, sont très liées aux enfants. Fanta est « vive, pleine d'une joie contenue à retrouver l'enfant » (page 232). Khady Demba avait « un terrible désir de grossesse. [...]
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