Trois contes, Hérodias, Gustave Flaubert, Hérode, Antipias, Engaddi, Sorek, Gazer, Machaerous, Nazareth, Tibérias, Esquol, Galilée, José Maria de Heredia
Le texte est rythmé par une ponctuation très nombreuse, c'est-à-dire que nous lisons soit des phrases longues, ponctuées de virgules (ligne 3), soit des phrases courtes également ponctuées de virgules (ligne 12). Le texte est lui-même découpé en 5 alinéas qui construisent le récit de façon méthodique et structurent la lecture. Le texte se prête à la lecture avec une voix haute d'un conteur qui berce celui qui écoute comme Flaubert berce le lecteur. On a l'image d'une voix chaude et roque.
[...] Cela nous rappelle les batailles pour une femme telle que dans la Guerre de Troie d'Hombre. Il s'agit donc d'un début de conte aux descriptions orientales. Mais aussi un conte fantastique qui illumine et incarne le thème d'un grand roi. Cela se rapproche d'Antoine et Cléopâtre de W. Shakespeare dans le thème du monarque qui regarde l'empire et la Treblia de José Maria de Heredia pour ce prince vertueux et pensif. [...]
[...] Et nous avons aussi l'utilisation de l'imparfait, temps propre au conte, « il était une fois ». Il se dégage une certaine forme de musicalité et de poésie dans la façon dont les mots s'enchaînent aux lignes 1 et 15. Le point de vue, c'est celui d'un conteur qui connaît son histoire par cœur, le point de vue de celui qui sait, ce qui donne beaucoup de réalisme. Ce réalisme se ressent aussi à travers les noms des lieux : Machaerous, Nazareth, Tibérias ; les noms : Hérode, Antipias, Engaddi, Sorek, Gazer . [...]
[...] Trois Contes, Hérodias, Extrait – Gustave Flaubert (1877) – Dans quelles mesures cet extrait est-il propre au conte et qu'il invite le lecteur au rêve ? Le texte est extrait du premier conte du recueil Trois contes. Il est intitulé Hérodias et a été écrit pas Flaubert, un auteur du XIXe siècle. Il n'est pas nécessaire de remettre l'extrait dans son contexte puisqu'il s'agit du début du conte. Dans quelles mesures cet extrait est propre au conte et qu'il invite le lecteur au rêve ? [...]
[...] Et comme un point de caméra, la focale se précise au fur et à mesure qu'on approche de la fin du paragraphe. Le premier paragraphe commence par les abords de la citadelle : « vallée qui l'entoure » à la ligne puis la ville « maison à la base » à la ligne et on monte avec la caméra : « chemin en zigzag » à la ligne 4 ensuite « muraille, tour » et enfin « palais » au second alinéa. On a l'impression d'une adaptation cinématographique comme pour le Retour du roi et la citadelle de Minas Tirith de Tolkien et l'adaptation de Peter Jackson. [...]
[...] Se rajoute un caractère mystique, voire religieux, avec des mots tels que Jérusalem, Nazareth, Galilée . Nous avons l'impression de l'abondance avec Esquol à la ligne 16, l'eau claire aux lignes 20 et 21. Cela nous rappelle la description de la nature florissante d'Atala de Chateaubriand. III. L'attitude pensive, solennelle et humaine qui inspire crainte et respect En effet, nous devinons une attitude royale, calme et posée, à la ligne 10 « regard posé », il est pensif, pense à son royaume, il regarde son empire dans une pose romantique. [...]
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