Commentaire de Littérature niveau Lycée sur un extrait de l'oeuvre Trilby ou le lutin d'Argail : Trilby, le follet de Charles Nodier. De "Quand Jeannie , de retour du lac" à "c'est un baiser que je te ravis en passant".
[...] Charles Nodier a voyagé en Ecosse, le pays de Walter Scott. Il va s'inspirer de ce dernier. Victor Hugo avec Hernani a provoqué un phénomène scandaleux lors d'une représentation. I. Un univers réel et l'intrusion de l'irréel 1. Un univers réel C'est un cadre réel pittoresque (universel) mais l'atmosphère est particulière. L'univers est réel puisque le cadre est réel et ancré dans le paysage : Ecossais avec des lacs, une végétation de milieu humide, une végétation de lande : cytise une végétation assez pauvre et envahissante : thym (l.18). [...]
[...] Le 2ème paragraphe se situe dans un milieu clair alors qu'à l'extérieur, c'est un milieu obscur. d. Des symboles sont présents. L'image de papillon de nuit représente la fragilité, le songe, le jour-nuit, la fascination, la peur. Il y'a un rythme extrêmement ample : Quand [ ] tremble (l.1-18). Il y'a deux personnes : Trilby et Jeannie Ils sont indissociablement liés. Ils forment un couple. II. Le couple de Jeannie et de Trilby 1. Trilby Trilby est le plus présent. [...]
[...] Le fait que le Trilby apparaît lorsque sa bien-aimée s'endort donne 2 situations : un rêve fait par la bien-aimée ou la réalité. On a un doute. b. Dans ce texte, Nodier privilège les éléments aériens : brumes soupir baiser le vent sur la feuille de tremble Gaston Bachelard associe l'air et le songe qui ont un rapport entre les éléments naturels et ce que cela peut susciter par rapport à nous. Quand on veut donner du poids à ce que l'on dit, on utilise un argument d'autorité. [...]
[...] Trilby est le personnage central. C'est un héros éponyme (celui qui donne son nom à l'ouvrage dont il est le personnage). La répétition de c'est moi (l.21-23-25-33) représente le sujet des phrases. Ce sont des anaphores. Des verbes d'action sont présents : s'avançait, reculait, revenait encore, s'élançait (l.13). Ce sont des juxtapositions des verbes pouir rendre compte de la vivacité du personnage ainsi qu'une antithèse : s'avançait, reculait Ce personnage est vivant, tonique et c'est un lutin. Il a une dépense d'énergie impressionante. [...]
[...] Le mot brouillard aurait été une connotation péjorative. Elle se sent seul, elle traduit un sentiment de solitude : soupirant(s) et soupir (l.17). Les éléments aériens sont le thème de ce texte. Ils sont situés au début, à la fin et au milieu. Son souffle apparaît car elle imagine un autre monde. Les éléments aériens donnent l'impression qu'ils sont invisibles à l'oeil humain. On a une impression de surnaturel. Il s'agit d'un univers fantomatique. C'est un univers mouvant mais aussi fugitif. [...]
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