Les Travailleurs de la mer (1866), deuxième partie, livre quatrième, chapitre 1, Victor Hugo, souffrance de Gilliatt, tension dramatique, commentaire de texte, champ lexical, scène monstrueuse, monstre polymorphe, métonymie
Par quels moyens Victor Hugo nous fait-il ressentir l'angoisse et la souffrance que Gilliatt ressent face au monstre ? Nous débutons par l'analyse de la tension dramatique oppressante qui se dégage du texte en nous intéressant particulièrement au crescendo insupportable. On peut relever un complément circonstanciel de temps, "tout à coup" (l. 1), qui semble exprimer la rapidité de l'action et qui accentue la surprise et le suspense. On peut aussi remarquer que le champ lexical des lanières, "courroie" (l. 5), "ligature" (l. 13), "lanière" (l.15), peut correspondre au crescendo insupportable, car celui-ci renvoie aux tentacules qui emprisonnent, enserrent et paralysent Gilliatt. Un autre champ lexical est contenu dans le texte, celui-ci concerne le corps du personnage.
[...] Une découverte retardée L'auteur fait remarquer que le personnage ne découvre l'identité du monstre qu'à la fin du texte grâce aux procédés suivants. D'abord la scène se déroule sous une luminosité réduite, « ombre » (l. ce qui empêche le héro de voir son assaillant. Ensuite, on note les 3 comparaisons, « Elle était souple comme le cuir, solide comme l'acier, froide comme la nuit ». Par ce biais, le narrateur met en évidence que le protagoniste est face à l'inconnu. On relève une énumération, « mince, âpre, plat, glacé, gluant et vivant » (l. [...]
[...] Ainsi le lecteur vit les actions en même temps que le personnage. On peut noter le champ lexical hyperbolique du monstre plaçant ainsi le lecteur et Gilliatt face à l'effroi et l'angoisse. La structure du texte qui forme une gradation montre que les différentes parties de la pieuvre sont autonomes et elles agissent comme un étau qui se resserre. Ainsi le lecteur et le protagoniste ne comprennent qu' à la fin que le monstre est une pieuvre en progressant au rythme des sensations du héro. [...]
[...] On note plusieurs comparaisons « rapide comme une flèche » (l. « allaient s'élargissant comme des lames d'épée vers la poignée » (l. 37) celles-ci expriment que le héro subit une douleur aiguë presque insupportable en s'appuyant sur le vocabulaire de la guerre. La présence de l'imparfait de l'indicatif à la ligne 39 montre une action qui dure s'apparentant alors à une torture, un supplice. On peut aussi remarquer la personnification (l. 25) qui exprime le fait que Gilliatt est entièrement envahi par l'angoisse qui le paralyse et l'empêche de crier. [...]
[...] On peut relever un complément circonstanciel de temps, « tout à coup » (l. qui semble exprimer la rapidité de l'action et qui accentue la surprise et le suspense. On peut aussi remarquer que le champ lexical des lanières, « courroie » (l. « ligature » (l. 13) « lanière » (l.15), peut correspondre au crescendo insupportable car celui-ci renvoie aux tentacules qui emprisonnent, enserrent et paralysent Gilliatt. Un autre champ lexical est contenu dans le texte, celui-ci concerne le corps du personnage, « bras » (l. « poitrine » (l. [...]
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