Argumentation développée autour d'un extrait du Traité du Style de Louis Aragon : "Contenu inexistant. Nul. L'escroquerie [...]".
[...] [ ] Il veut se soustraire à la suite de sa pensée ou de sa douleur. Il croit qu'il peut s'y soustraire. Voilà ce que j'ai contre lui. Au nom de quoi se soustrairait-il à ce qu'il est ? (Louis Aragon, Traité du style) A travers un ton satirique, Louis Aragon dénonce dans le Traité du style l'usage des drogues. La question est de savoir si les drogues permettent, et à quel fin, à se soustraire à soi-même. Les drogues, véritables substances actives sur le cerveau, modifient l'humeur et transforment ce que l'on est. [...]
[...] - Argumentation - Contenu inexistant. Nul. L'escroquerie. Tout ceux qui veulent nous présenter sur le ton de l'aventure, de l'expérience, ce remède incertain, sont des esbrouffeurs. Il n'est pas lyrique de se droguer. C'est tout simplement lamentable [ Rien de nouveau, rien ce qui est en moi, la même marchandise sans fin, cela vous change moins qu'un costume [ Et toujours la recherche imbécile du bonheur. Rien de plus. Non seulement la drogue est une pauvre chose, mais celui qui la prend, au moment où il la prend, obéit à une postulation misérable. [...]
[...] C'est ainsi que Baudelaire les considère comme le fruit de le créativité ; il utilisait l'opium un séducteur paisible - pour écrire les Paradis artificiels, Lewis Carroll imagine un univers délirant sous champignons hallucinogènes dans Alice aux Pays des Merveilles. Elles sont parfois utilisées pour guérir des maux. Baudelaire traitait une vérole par l'opium, Artaud prenait le laudanum de Sydenham pour la syphilis et considérait celle-ci comme un moyen de calmer une douleur dans l'Ombilic des limbes. Michaux les prenait pour expérimenter des sensations corporelles inusitées. [...]
[...] Et enfin, la religion et les drogues ne font pas bon ménage. Des peuples colonisés ont été convertis au christianisme par syncrétisme religieux c'est-à-dire que des éléments importants de leur civilisation ont été associés à des divinités chrétiennes comme la sauge divinatoire à la Vierge marie. Il est d'avis à penser qu'aujourd'hui, les drogues ne servent qu'à s'affranchir de soi-même et que les qualités de guérison, de créativité et d'amplification sont relativement négligeables face à la toxicité qu'elles infligent au corps. [...]
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