Le Tour d'écrou, excipit, Henry James, Miles, gouvernante, Peter Quint, angoisse, commentaire
Dans cet extrait, nous sommes encore une fois en fin d'après-midi, dans une grisaille de mise à la fin du roman. En effet, le regard de Miles se dirige à l'extérieur « il regardait déjà dehors » (l.195) où il observe « le jour tranquille » (l.196/203), indice de temps répété deux fois qui révèle l'état d'esprit de Miles. Il en a marre de toutes ces apparitions et de leurs conséquences, il ne désire qu'une seule chose : être paisible.
[...] Elle se débat pour lutter contre la chose surnaturelle, elle met toute sa détermination pour sauver le petit garçon. Elle exerce comme une espèce d'exorcisme sur Miles je me suis rendue compte que mon acte lui faisait soupçonner (l.158-159).Elle veut qu'en prononçant le nom des anciens employés, il s'en libère. Elle se montre intraitable comme le souligne le champ lexical de la dureté un ton assez sévère (l.149), sévérité (l150), violence de mon élan convertisse le paroxysme de son désarroi (l.162-163), d'un ton de défi glacial (l.185). [...]
[...] Il ose enfin dire l'identité de l'auteur des apparitions son aveu suprême (l.189) ce qui déclenche le soulagement de la gouvernante, mais néanmoins Miles n'est pas tout à fait défait de la possession. De nombreux verbes associés à la vue de l'enfant balayent la scène du regard : ses yeux scellés dans la direction qu'avaient indiquée mes cries (l.167-168), son regard a de nouveau parcouru (l.187-188), il avait de nouveau pivoté, il regardait déjà dehors, il écarquillait les yeux (l.195-196). [...]
[...] La fenêtre revient constamment de nouveau contre la vitre (l.153), la fenêtre était toujours vide (l.161), à la fenêtre (l.174), c'est un élément important, étant donné qu'un grand nombre d'apparitions ont eu lieu de part et d'autre de la fenêtre. De plus, c'est un objet symbolique qui sépare et protège de l'extérieur, il permet ainsi de voir et d'être vu. Il a donc un côté dangereux. B. Les personnages Les personnages qui dominent cette scène sont Miles et la gouvernante. Celle-ci prend place en tant que narratrice et rappelle qu'elle était seule face à cette chose. Elle reconnait par une espèce d'aveu il m'est impossible de décrire ce qui est contradictoire étant donné qu'elle nous laisse une trace écrite. [...]
[...] Le Tour d'écrou, Excipit - Henry James Introduction : L'auteur : Henri James est un écrivain réaliste américain du XX siècle. Il est connu pour ses romans et nouvelles qui reflètent ses voyages incessants entre les États-Unis et l'Europe. La nouvelle fantastique "Le Tour d'écrou" publiée en 1898 acquiert sa notoriété par l'adaptation en opéra qu'en fait Britten en 1954, encore régulièrement interprété aujourd'hui. L'extrait : Il s'agit ici de l'excipit I. Les éléments du récit A. Le cadre Dans cet extrait, nous sommes encore une fois en fin d'après-midi, dans une grisaille de mise à la fin du roman. [...]
[...] La gouvernante serre plusieurs fois dans ses bras le petit garçon en serrant de nouveau le garçon contre moi (l.164-165), même durant sa mort je l'ai saisi contre moi [ ] je me suis emparée de lui [ oui, je l'ai étreint (l. 198-201). On a ici une gradation ambigüe, car elle semble partagée entre la souffrance qu'elle a pour lui et le sentiment amoureux étant donné qu'elle le serre avec passion La gouvernante est sous le joug de sentiments forts, refoulés et cachés presque honteux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture