Alexis de Tocqueville, dans son ouvrage, L'ancien régime et la Révolution, analyse la disparition de l'ancien régime, ainsi que l'oeuvre propre de la Révolution française. Ces différents chapitres sont analysés de manière à répondre aux différentes questions suivantes : Que fut l'oeuvre propre de la Révolution ? En quoi le noble et le bourgeois étaient-ils semblables ? Comment le noble et le bourgeois, si semblables, sont-ils devenus ennemis ? (...)
[...] FICHE DE LECTURE 2 Alexis de Tocqueville, dans son ouvrage, L'ancien régime et la Révolution, analyse la disparition de l'ancien régime, ainsi que l'œuvre propre de la Révolution française. Ces différents chapitres répondent à différentes questions : Que fut l'œuvre propre de la Révolution ? En quoi le noble et le bourgeois étaient ils semblables ? Comment le noble et le bourgeois, si semblables, sont-ils devenus ennemis ? CHAPITRE V Dans ce chapitre, Tocqueville répond à différentes questions : Quel a été l'objet de la Révolution ? [...]
[...] Alexis de Tocqueville, conclu enfin en donnant l'explication du mot individualisme au temps de la Révolution: les individus ne se considéraient pas comme une classe mais cultivaient en fait une sorte d'individualisme collectif en ne pensant qu'à leurs intérêts personnels. En conclusion, cet ouvrage apporte un nouveau regard sur cette période en voyant la révolution non pas comme une rupture mais comme l'aboutissement d'un processus engagé depuis des siècles. La révolution est accentuée en France par la rivalité insupportable entre bourgeois et noble : la noblesse française, contrairement à l'anglaise n'a pas su se réformer, n'a pas su aller au contact de la petite société et s'est obstinée à rester à part des autres classes. [...]
[...] CHAPITRE IX Il convient donc de se demander : Comment le noble et le bourgeois, si semblables, sont devenus deux classes rivales et indifférentes les unes des autres? Tout au long de l'ancien régime, la noblesse est une caste (sa marque distinctive est la naissance), et conserve ce caractère propre de l'aristocratie d'être un corps de citoyens qui gouverne. La noblesse est une classe subordonnée à l'Etat. Seul en Angleterre, la noblesse n'est pas une caste, les nobles et les bourgeois travaillaient ensemble et se mariaient entre eux. [...]
[...] Cependant à mesure que les états généraux deviennent plus rares, et que le gouvernement se désorganise, ces deux classes ne se rencontrent plus, ne trouvent plus le besoin de se rapprocher et deviennent indépendantes l'une de l'autre. Ces deux classes ne sont plus rivales mais ennemies. Dans le même temps en France, l'ordre de la noblesse perd son pouvoir, a de moins en moins le droit de commander tandis que le bourgeois acquiert de plus en plus de privilèges. A cela s'ajoute en France, plus qu'ailleurs en Europe, une inégalité forte en fait d'impôts. Contrairement à l'Allemagne par exemple, en France, les deux classes ne sont pas assujetties à l'impôt et cela accentue donc leur séparation. [...]
[...] La Révolution a éradiqué soudainement et entièrement un ancien régime caractérisé par des institutions aristocratiques et féodales (en réalité l'ancienne loi commune de l'Europe), qui se serait achevé peu à peu lui- même à la longue. Pourquoi cette Révolution, partout menaçante, a-t-elle éclatée avec une si grande force qu'en France ? C'est à cette question que répond Tocqueville aux chapitres suivant. CHAPITRE VII Alexis de Tocqueville montre qu'avant la révolution, les hommes étaient tous semblables les uns aux autres. Tous les français étaient forts semblables entre eux et cette ressemblance s'accentuait avec l'uniformité de la vie particulière des provinces. La révolution va donc ajouter une uniformité législative à une unité nationale déjà transparente. [...]
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