Mauriac, "Thèrese Desqueyroux", Chapitre 4

Résumé du document

Etude du quatrième chapitre du roman Thèrese Desqueyroux de l'auteur girondin François Mauriac.

Extraits

[...] Cependant Anne pense que Thérèse connaît mieux l'amour qu'elle, alors que non, ce qui va donc la torturer en lui parlant d'un bonheur qu'elle ne connaît pas. Ces trois lettres vont donc être un bouleversement pour Thérèse mais aussi une étape décisive dans l'évolution qui va l'amener à tenter d'empoisonner son mari. Enfin avec ces trois lettres on discerne trois parties successives qui sont l'étonnement ; la souffrance ; et la jalousie (III). l'étonnement Il se justifie par ce ne pouvait être ce cœur sec ligne 10. [...]

[...] En effet David est un berger devenu roi, et l'on remarque que derrière lui il y a des brebis. David est célèbre pour sa victoire sur le géant Goliath, mais en outre il était aussi musicien poète et écrivait des psaumes. Malgré sa fragilité il va donc séduire Anne et plus tard Thérèse tombera aussi sous son charme physiquement et intellectuellement, il est donc très différent de Bernard. - ensuite elle va s'en prendre à la photo comme une poupée vaudou, c'est une allusion à la magie noire. [...]

[...] Thérèse Desqueyroux_ François Mauriac Chapitre IV Présentation Le roman commence à la sortie du palais de justice de Bazas, sur un non- lieu. Thérèse est accusée d'avoir tenté d'empoisonner son mari, mais celui- ci pour éviter le scandale a étouffé l'affaire. Sur ce elle décide de prendre le train de nuit pour rejoindre le domicile familial qui se trouve à Argelouse. C'est donc pendant ce voyage qui la ramène à son mari qu'elle revoit son enfance, puis son mariage et essaye de voir comment elle en est arrivée là. [...]

[...] II) Souffrance En effet Anne croit Thérèse amoureuse autant qu'elle peut l'être. Elle s'imagine que Thérèse l'a précédé dans la voie du bonheur. Mais la réalité est inverse à ce que croit Anne, paradoxalement c'est Anne qui connaît ce dont Thérèse est privée : je te parle de ce bonheur comme si tu ne le connaissais pas non plus ; pourtant je ne suis qu'une novice auprès de toi Cela révèle donc qu'Anne se place sous la protection de Thérèse, c'est un appel à l'aide pour l'aider à trouver le même prétendu bonheur qu'elle. [...]

[...] Le point de vue d'Anne n'est pas méchant, on sent vraiment son amour et sous son effet elle peut même écrire le cantique des cantiques. Sans le vouloir Anne va provoquer quelque chose de tragique face à sa situation , la lettre est lue et écrite dans la solitude. Elle est seule face à elle- même personne ne la regarde, et Thérèse prend conscience de l'amour d'Anne en quelques minutes. Si Thérèse en avait pris conscience avant, de façon différente, il n'y aurait pas cette réflexion intérieure comme la recherche des mots, des phrases et des réactions. [...]