L'extrait que nous allons étudier est tiré du roman Tête baissée de Michael Frayn, paru en 1999. Il nous raconte comment, après la découverte d'un tableau chez son voisin Tony Churt, Martin Clay, jeune universitaire, se retrouve obsédé par le besoin de se l'approprier.
Notre passage se situe au début de la cinquième partie du livre qui s'intitule « Un soupçon de tonnerre ». Martin se trouve à Londres afin de se renseigner sur la valeur d'un Giordano. Perdu dans ses pensées, il nous expose ses réflexions (...)
[...] Martin perd toute notion de la valeur, il n'est plus rationnel. Ce comportement va s'amplifier au fil du livre et le pousser à avoir des réactions insensées. CONCLUSION A la lecture de cet extrait, on s'aperçoit qu'il est vraiment représentatif de l'œuvre dans le sens où les principaux thèmes du roman sont abordés ici : on a d'une part le couple Martin/Kate, qui traverse une crise mais qui reste néanmoins complémentaire, à l'image des deux sciences que chaque personnage étudie, l'iconologie et l'iconographie. [...]
[...] On peut donc constater que ce sentiment occupe vraiment toutes ses pensées. Mais ces nombreuses questions laissent apparaître une curiosité accrue et un intérêt démesuré pour le tableau qu'il imagine être une des pièces manquantes d'une série peinte par Bruegel. Un tableau de trop grande valeur Il est clair que Martin se lance dans un projet qui lui tient à cœur. Il parle de son grand projet Il semblerait que ce fameux projet n'attire pas autant Kate et il en résulte que le bonheur du couple dépende de l'évocation ou non de celui-ci. [...]
[...] Il utilise un certain nombre de modalisateurs tels que voici donc, enfin, cependant, à présent qui organisent son récit en lui donnant une certaine cohérence. On assiste alors à un exposé construit, structuré, et organisé de telle sorte que le lecteur puisse plonger dans ces explications sans la moindre difficulté de compréhension. L'auteur agit dans un souci de clarté, comme s'il voulait capter l'attention de son auditoire en utilisant la syntaxe la plus accessible possible. La première phrase du texte donne le ton. Le lecteur est prévenu sur la suite du récit et sur ce dont Martin va parler. [...]
[...] N'étant pas satisfait, Martin va se demander si il ne devrait pas se placer lui même dans l'espace qu'occupait Bruegel afin de voir ce qu'il voyait En effet, chaque expert apporte sa propre analyse, ce qui donne à cet étalage d'explications une valeur plutôt relative. On peut donc voir par cette envie de se plonger dans l'espace où a vécu Bruegel que ses recherches n'ont pas satisfait sa curiosité insatiable. Martin reste donc incertain sur tout ce qui concerne son tableau. III- Un passage représentatif de l'œuvre L'incertitude de Martin A la lecture de ce passage, dans lequel nous avons pu remarquer que Martin nous offrait un panel de philosophies de différents chercheurs, on peut deviner une certaine incertitude dans son comportement. [...]
[...] Or, Martin parle de prima vista la première fois qu'il voit le tableau. On peut parler d'un coup de foudre, ce qui rejoint ce que dit Friedländer : il doit s'agir d'une réaction non rationnelle. On peut également se demander si Martin se rend compte de ce nouvel engouement. Il a peur de trahir un intérêt suspect Il va se plonger littéralement dans tous les documents existants et qui pourraient l'aider à percer le mystère de ce tableau, c'est pour cela qu'il inclut à ses réflexions intérieures des citations de chercheurs. [...]
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