Zola, écrivain naturaliste, voulait en écrivant La Terre faire une oeuvre de vérité sociale. D'autres auteurs avaient parlé, avant lui, des paysans comme Georges SAND qui faisait une description idéalisée de ce monde ou Honoré DE BALZAC qui a écrit « les paysans » et dont la description était très inexacte. Zola a donc le souci d'exactitude et de se rapprocher au mieux de la réalité. La Terre sort en 1887 et cet oeuvre a fait scandale car il donne la réalité de façon brutale, crue et choquante. Certains disciples de Zola se sont désolidarisés de lui mais tous les critiques ont reconnu la poésie de ce livre et les belles descriptions. Nous sommes au début de la 3ème partie du roman. Le personnage présent est BUTEAU : il vient d'acquérir une terre qu'il convoitait depuis longtemps. Tout le passage est vu à travers les yeux de ce personnage (...)
[...] Zola a donc le soucis d'exactitude et de se rapprocher au mieux de la réalité. La terre sort en 1887 et cet œuvre a fait scandale car il donne la réalité de façon brutale, crue et choquante. Certains disciples de Zola se sont désolidarisés de lui mais tous les critiques ont reconnu la poésie de ce livre et les belles descriptions. Nous sommes au début de la 3ème partie du roman. Le personnage présent est BUTEAU : il vient d'acquérir une terre qu'il convoitait depuis longtemps. [...]
[...] Il contemple sa terre comme un amant contemple sa maîtresse. l.3 : sans sortir de sa maison, il la désirait sous ses yeux Personnification de la terre que BUTEAU voit comme une femme l.6-7 : il la voyait toute nue l.16 : l'époque où la Beauce est belle de sa jeunesse, ainsi vêtue de Printemps l.11 : par de velours vert l.24 : des moires de vieil or l.21 : une brise soufflait par grandes haleines régulières : personnification La Terre = Mer Zola utilise une métaphore filée : les champs de céréales sont comparés à la mer l.18 : ce fut la mer, la mer de céréales l.31 : sensation humide et murmurante de pleine mer Il y a de longues phrases pour rendre un mouvement continu comme l'eau. [...]
[...] Il a pris la défense des impressionnistes et notamment de MANET. Ainsi, les paysages de ZOLA ressemblent beaucoup à des tableaux d'impressionnistes. Les couleurs indiquent le changement de saison (céréale, culture ) et aussi selon la journée (luminosité en fonction du soleil). BUTEAU sait reconnaître ces céréales de loin selon leurs couleurs. l.14 : le vert jaune du blé, le vert bleu de l'avoine, le vert gris du seigle Zola utilise un jeu d'ombres et de lumière. l.19 : un brouillard rose s'envolait l.20 : à mesure que montait le soleil l.23 : un vacillement palissait les teintes l.24 : des moires de vieil or courraient le long des blés l.24 : les avoines bleuissaient l.25 : les reflets violâtres Zola utilise la nuance avec le suffixe -âtre l.23 : violâtre l.10 : verdâtre Zola mélange le registre familier et un langage soutenu et recherché. [...]
[...] l.5 : planté BUTEAU admire, sans ce lasser ce panorama. l.9 : à perte de vue l.6 : la nappe immense l.14-15 : des pièces à l'infini étalées dans tous les sens l.19 : sans borne l.7 : sans borne BUTEAU éprouve une satisfaction de propriétaire car il va exploiter au maximum cette terre qui va être, pour lui, une source de richesse. Ecoulement du temps Indications temporelles Cela nous montre l'écoulement des saisons mais aussi l'évolution au fil des jours et des heures. [...]
[...] l.28 : des façades des voiles l.29 : des clochers des mâts l.30-31 : les ténèbres élargissaient cette sensation humide et murmurante de pleine mer Plusieurs sens sont utilisés : vue (paysage), tactile (air humide), auditive (murmurante). Zola a pris la place de son personnage simple et grossier et sous sa plume la réalité de la campagne beauceronne s'est trouvé transfiguré. C'est en poète et en peintre qu'il évoque ce paysage. [...]
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