Commentaire de l'oeuvre de Charles d'Orléans, Le temps a laissé son manteau. Cette étude explicite l'utilisation des nombreuses figures de style utilisées : chiasme, allitérations, assonances, métaphores... exposant ainsi les pensés de l'auteur.
[...] Le temps chronologique est celui qui, personnifié par le poète,tel un prince très riche, s'habillant de vêtements neufs au rythme des saisons ; "Le temps a laissié son manteau . et s'est vêtu de brouderies" et de sonorités éclatantes en : au V.4 : "Soleil rayant cler" opposées au V.1. Le réveil des animaux : le tercet. Le terme générique "beste" englobe tous les animaux de la nature à l'exeption de ceux qui volent : "oyseau" évoqués par ce qui les caractérise le meiux : leur chant. [...]
[...] Non seulement chacun dans sa langue " en son jargon" célèbre l'arrivé du printemps mais implicitement aussi le retour des amours. L'HARMONIE universelle, de cette nature au printemps est aussi soutenue par l'idée d'une reprise en choeur du refrain V Le terme "jargon" qui accorde un language aux animaux de la nature file la métaphore d'une nature qui s'exprime, l'homme étant cependant singulièrement absentdu tableau idyllique peint par Ch d'Orléans. Le chiasme des V de même : "beste" lié à "crie" V6 et "oyseau"(V5) lié à "chante renvoie à l'idée de l'entremêlement des voix de ce concert universel, de ce joyeux apage. [...]
[...] Le vers 11 généralise cette fête à toute la nature mais aussi sas doute à l'homme que l'un peut supposer évoqué dans le pronom indéfini : "chanson" V.11. L'harmonie de la nature, la vie universelle et débordante du printemps, les amours renaissantes suggérées au V.6 par le poète, paraissent donc, comme si cela allait de soi, englober les hommes dans la grande fête : "chascun s'habille de nouveau". Le vers 12 vient clore le rondeau et explicite le vers 1. [...]
[...] Charles d'Orléans (1394 - 1465), Commentaire de "Le temps a laissié son manteau . " Structuré autour d'un Refrain qui donne son rythme au poème inspiré de la chanson dont demeure la musicalité, la banale évocation poètique (cliché) du retour du printemps est renouvelée ici par le retour du refrain, image centrale, qui devent métaphore filée. Dans la poésie médiévale, le printemps est lié explicitement ou non, au thème de l'amour. L'évocation du printemps, premier quatrain : le réveil des plans. [...]
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