Molière est un auteur du XVIIe siècle. Il publie en 1664, une pièce de théâtre appelé Tartuffe. Tartuffe est une comédie en 5 actes et en vers. Le passage que nous allons étudier est un extrait de cette pièce. Orgon ne veut plus marier Valère et Marianne mais il veut que sa fille se marie à Tartuffe. Cette nouvelle cause une dispute entre les deux amants vite réglée par Dorine, la servante. Dans un premier temps, nous verrons que cette scène est une scène traditionnelle puis nous nous intéresserons à la psychologie des personnages et dans notre dernière partie, nous verrons que cette scène est un ballet gestuel et verbal.
[...] Jeunesse et vivacité Même si la scène et traditionnelle et même si les personnages sont des personnages types, le spectateur aime ce genre de scène grâce aux personnages attachants et grâce à leur jeunesse, leur vivacité. La vivacité est présente au vers 689 grâce aux effets rythmiques. De plus, les répliques sont brèves et les personnages se coupent la parole, ce qui crée aussi un effet de vivacité. Certains vers sont partagés par plusieurs répliques et on remarque aussi des exclamations. Les interjections montrent que les personnages manifestent de la colère et montrent encore leur vivacité. Du vers 698 à 705, une réplique correspond à un vers : c'est une stichomythie. [...]
[...] Les fausses sorties (vers 766) créent un effet de spectacle, de divertissement et un effet esthétique comme dans un ballet. De plus, il y a un retournement comique à la fin de la scène : en effet, une fois que Dorine les a réconciliés, ils ne veulent plus se quitter (vers 820). Conclusion Dans cette scène traditionnelle, Molière a créé un effet esthétique avec le rapprochement avec d'une comédie-ballet et d'un effet comique grâce au comique de mots, de gestes, de caractère. [...]
[...] Jusqu'à ce que Dorine arrive, la scène n'a pas de répercussion sur l'action. De plus, chacun prend les hésitations de l'autre pour une preuve de manque d'amour, de désintérêt. Par exemple, au vers 694, Valère prend l'hésitation de Marianne pour une preuve de manque d'amour alors qu'elle ne sait pas comment empêcher le mariage : il y a un quiproquo, un malentendu. Le motif de cette scène n'est donc pas original Les personnages types, tenant des rôles fixés par la tradition Valère tient l'emploi (rôle d'un personnage type) du jeune premier, Marianne tient l'emploi de l'ingénue innocente et soumise, elle ne sait rien et manque d'aplomb et de caractère. [...]
[...] Le Tartuffe de Molière, acte II scène 4 Molière est un auteur du XVIIe siècle. Il publie en 1664, une pièce de théâtre appelé Tartuffe. Tartuffe est une comédie en 5 actes et en vers. Le passage que nous allons étudier est un extrait de cette pièce. Orgon ne veut plus marier Valère et Marianne, mais il veut que sa fille se marie à Tartuffe. Cette nouvelle cause une dispute entre les deux amants vite réglée par Dorine, la servante. [...]
[...] Elle crée un effet de vivacité, un duel verbal. Les interrogations insistent encore sur la vivacité. Le caractère cinglant de la dispute est au service du comique Les luttes de l'amour et de l'amour propre Les deux personnages se mentent. La dispute s'envenime de plus en plus du fait du malentendu. Il s'appelle en utilisant les mots madame ; monsieur ce qui crée de la froideur. Il y a une progression dans la dispute : d'abord froideur puis ironie (moquerie de Tartuffe vers 698+ diérèse qui met en relief le mot glorieux puis dépit et tension, puis colère (accusation (vers 705)) puis reproches (vers 715-716) puis menace (vers 724 à 726) et enfin mauvaise foi (vers 743). [...]
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