Pendant plus d'un siècle, la majorité des écrits littéraires publiés au Québec se manifestent dans le courant du terroir, le mouvement s`amorce en 1846 avec « la terre paternelle » de Patrice Lacombe et se termine en 1945 avec « le survenant » de Germaine Guèvremont, auteur et journaliste, madame Germaine Guèvremont est née à St-Jérome en 1893 et décidée en 1968, cousine de Claude Henri Grignon, auteur de « Un homme et son péché », elle a consacré deux années de sa vie à écrire son roman « Le Survenant » dont la première parution a eu lieu en 1945, ce dernier est un monument de la littérature nationale, en peu du temps ce roman est devenu un classique du mouvement du terroir, c`est une œuvre qui a valu à l`auteure plusieurs prix prestigieux, dont Sully Olivier de Serres en France , de Duvernay et David au Québec et le Canada lui attribuera les plus hautes distinctions littéraires, dont le prix du gouverneur général en 1951.
[...] Il est bien représentatif des romans de terroir, Le Survenant est un roman de mœurs où les champs de travail sont bien décrit, les hommes jouissants bonheur et vitalité de l`exécution de leurs tâches quotidiennes. Le roman québécois changera après la guerre et le roman de la terre est de moins au moins témoigné, le Survenant »est contemplé comme le dernier roman du genre où la vie en compagne décline, les traditions sont repoussées et les valeurs culturelles et religieuses disparaissent peu à peu de la littérature de l`époque. [...]
[...] Le Survenant c`est la belle histoire d`un Québec, un Québec qui se modernise et qui sort petit à petit de sa Grande Noirceur, c`est une lutte entre tradition et ouverture sur le monde. L`œuvre conteste un témoignage historique sur la vie dans des rangs du Québec, de la beauté du paysage, des travaux de a ferme et de la chaleur humaine, ce que met en scène Germaine Guèvremont dans le survenant, c`est d'abord la communauté et la descendance mais aussi le rêve et l`espoir, en d`autres termes, l`auteur préconise qu`il puisse y voir un changement de mode de vie et que la tradition peut être dépassée, tout en gardant une sympathie pour l`univers d`autrefois, il y`a la terre ancestrale mais aussi un monde étendu. [...]
[...] Le passage du survenant dans la vie d`Angelina a changé en elle sa vision du monde, elle se voit maintenant une femme qui a aimé passionnément et qui a été aimée. Germaine Guèvremont retrace aussi la modernité dans le personnage du survenant, c`est un roman qui justifie l`histoire d`un grand voyageur, un homme des chemins qui fait agiter tout un village où chacun à sa place. L`auteur veut donner, en quelque sorte, à son personnage principal un rôle très important autre que celui d`un déserteur ou de paria, c`est lui qui porte le nom de titre du roman. [...]
[...] ] p 28-29, elle démontre une très grande fidélité envers sa famille et son entourage, le narrateur dit : à trente ans, la plus vieille des femmes de la famille. C'était à elle, la fille aînée, de donner le bon exemple. p De même pour Angelina, elle est reconnue dans son village par son fort caractère : Ni belle, de reste [ . Mais travaillante et ménagère, comme il s'en voit rarement. p Quand à Alphonsine, elle est Frêle, les épaules et les hanches étroites [ . [...]
[...] Pour la première, elle est Semblable à un phare, haute, lumineuse et fidèle, toute blanche de clarté, elle se dresse au milieu de la nuit et de la tempête des êtres pour indiquer à chacun la bonne route. p 203, elle est la préférée au père Didace car possédant une véritable force de caractère, elle répond à la dureté de la vie avec vitalité et patience, il dit : les femmes de la famille Beauchemin, [ . ] jusqu'à Marie-Amanda [ . de vraies belles pièces de femmes, fortes, les épaules carrées [ . Elles ont toujours tenu à l'honneur de donner un coup de main aux hommes [ . [...]
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