La Pléiade est un groupe de sept poètes (dont Ronsard et Du Bellay) du XVIe siècle qui admire l'Antiquité.
Ce nom est en hommage a un groupe de poètes grecs de l'antiquité qui avaient eux-mêmes emprunté l'appellation au groupe que formaient les sept filles du géant mythologique Atlas, que Zeus a transformé en constellation.
Ils respectent quatre principes :
- L'affirmation de l'élitisme (il faut être inspiré par la muse).
- L'imitation des modèles antiques et italiens. Lyrisme (expression des sentiments).
- La réhabilitation de la langue française : car le latin était utilisé jusqu'à présent pour la poésie. Le français doit arriver au niveau du latin.
- L'enrichissement poétique : innover tout en imitant. Par exemple, Ronsard impose l'alexandrin dans le sonnet (...)
[...] A douze ans, il entre à la cour royale en tant que page du dauphin, fils de François premier. C'est un poète de la Pléiade. A 20 ans, il fait connaissance de son premier amour, parente de Catherine de Médicis : Cassandre, une italienne. Puis Hélène, une noble, jeune veuve. Et enfin, une simple paysanne, Marie de 15 ans. Il écrit donc pour elle une poésie simple. Au contraire pour Cassandre, il use d'une préciosité : Il devient poète officiel du roi 1555 : Il tombe amoureux de Marie du Pain. [...]
[...] Il transforme alors la maîtresse en la femme qui l'as aimé 20 ans plus tôt, Marie, qui vient de mourir. Il écrit : sur la mort de Marie II/ LECTURE ANALYTIQUE Marie, qui voudrait votre nom retourné, Il trouverait aimer : aimez-moi donc Marie Ronsard. Structure et comparaison * Vers Il y a une comparaison entre Marie et la rose. C'est un topos, un motif. *Vers 9 : ainsi fait écho à comme Les deux premiers quatrains parlent de la rose. *Le vers 14 explicite complètement la chose. Roses rappellent le mot rose du vers 1. [...]
[...] Le français doit arriver au niveau du latin - L'enrichissement poétique : Innover tout en imitant. Par exemple, Ronsard impose l'alexandrin dans le sonnet. A retenir : 2 œuvres majeures de Ronsard : - Les odes (1550) et Le premier livre des Amours (1552) Le para texte : Pierre de Ronsard est un poète de la Pléiade et ce poème est extrait du deuxième livre des Amours. (1578 : sur la mort de Marie). Marie est une femme que le poète a aimée. [...]
[...] Le registre est donc aussi élégiaque (souffrance, plainte) mes larmes et mes pleurs : redondance) Quelque chose c'est terminé pour Marie mais pour Ronsard aussi (regrets, nostalgie) Les pleurs de Ronsard font échos aux pleurs de l'aube La mort de la rose anticipe la mort de Marie et les pleurs de l'aube ceux de Ronsard. Le poème est un moyen d'immortalité de Marie, de son amour. Il lui rend hommage par les pleurs. C'est une offrande simple comme Marie et la simplicité de l'amour qu'il éprouvait pour elle. [...]
[...] mes et mon sont opposés à «tes et ta Le dernier vers : Afin que / vif et mort, ton corps ne soit que roses C'est un résumé de tout le poème : la vie et la mort. L'antithèse est reliée par et Il relie aussi Ronsard à Marie. Il y a une identification totale entre la femme et les roses CONCLUSION GENERALE Pierre de Ronsard a écrit ce sonnet pour faire passer ses sentiments et c'est aussi un moyen de combattre, de nier la mort, en affirmant le pouvoir de la poésie, capable de conférer l'immortalité. On parle encore de son poème et donc de Marie, cette simple paysanne au XXI° siècle. [...]
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