A la réception de ce texte, "la dame qui demande des histoires gaies" décide de répondre à Alphonse Daudet. Dans sa lettre, elle évoque les émotions et développe les réflexions que cette histoire lui a inspirées.
"Cher monsieur Daudet
Ce n'est pas grave, ne vous en voulez pas vous avez une bonne raison pour cette fois, j'en suis moi-même toute retournée.
Quand j'ai lu votre histoire « Le jeune homme la cervelle d'or » votre récit m'a touché, ce jeune homme m'a rendu triste. Tout le monde s'est intéressé à lui par intérêt et non pour ce qu'il est."
[...] Le pauvre homme lui répondait : - Oh ! Oui . bien riches ! Et il souriait avec amour au petit oiseau bleu qui lui mangeait le crâne innocemment. Quelquefois cependant la peur le prenait, il avait des envies d'être avare ; mais alors la petite femme venait vers lui en sautillant, et lui disait : - Mon mari, qui êtes si riche ! achetez-moi quelque chose de bien cher . Et il lui achetait quelque chose de bien cher. [...]
[...] Sujet d'invention, Alphonse Daudet La légende de l'homme à la cervelle d'or Lettres de mon moulin Sujet d'invention, Alphonse Daudet La légende de l'homme à la cervelle d'or Lettres de mon moulin Ce document est de type baccalauréat de série ST2S. Sujet : A la réception de ce texte, "la dame qui demande des histoires gaies" décide de répondre à Alphonse Daudet. Dans sa lettre, elle évoque les émotions et développe les réflexions que cette histoire lui a inspirées. Cher Monsieur Daudet Ce n'est pas grave, ne vous en voulez pas vous avez une bonne raison pour cette fois, j'en suis moi-même toute retournée. [...]
[...] C'est ainsi que les parents apprirent que l'enfant avait une cervelle en or. La chose lut tenue secrète ; le pauvre petit lui-même ne se douta de rien. De temps en temps, il demandait pourquoi on ne le laissait plus courir devant la porte avec les garçonnets de la rue. - On vous volerait, mon beau trésor ! lui répondait sa mère . Alors le petit avait grand-peur d'être volé ; il retournait jouer tout seul, sans rien dire, et se trimbalait lourdement d'une salle à l'autre . [...]
[...] J'ai envie de terminer en disant : cessez de vous laisser abuser par votre entourage La dame qui demande des histoires gaies. Annexe: II était une fois un homme qui avait une cervelle d'or ; oui, madame, une cervelle toute en or. Lorsqu'il vint au monde, les médecins pensaient que cet enfant ne vivrait pas, tant sa tête était lourde et son crâne démesuré. Il vécut cependant et grandit au soleil comme un beau plant d'olivier ; seulement sa grosse tête l'entraînait toujours, et c'était pitié de le voir se cogner à tous les meubles en marchant . [...]
[...] À quelque temps de là, l'homme à la cervelle d'or devint amoureux, et cette fois tout fut fini . Il aimait du meilleur de son âme une petite femme blonde, qui l'aimait bien aussi, mais qui préférait encore les pompons, les plumes blanches et les jolis glands mordorés battant le long des bottines. Entre les mains de cette mignonne créature - moitié oiseau, moitié poupée les piécettes d'or fondaient que c'était un plaisir. Elle avait tous les caprices ; et lui ne savait jamais dire non ; même, de peur de la peiner il lui cacha jusqu'au bout le triste secret de sa fortune. [...]
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