Ce document est une critique de l'œuvre "La Suite française" de Irène Nemirovsky. Elle est complète et très bien rédigée.
[...] Critique Pour cette critique, j'ai choisi de réagir à l'œuvre d'Irène Nemirovsky intitulée La Suite française. Avant de rentrer dans l'analyse en elle-même, j'ai été touché par l'histoire de l'écriture ce recueil qui contient deux romans, Tempête en juin et Dolce. Le recueil aurait dû en contenir cinq. C'était sans compter l'arrestation de l'auteur, de confession juive, en juillet 1942. C'est alors un petit miracle si ces œuvres ont été publiées, en 2006, par une de ses filles, après qu'elle a eu réussi à conserver les manuscrits en sécurité. [...]
[...] Enfin, un passage des notes en annexe de ce recueil m'a particulièrement touché : « Mon Dieu que me fait ce pays ? Puisqu'il me rejette, considérons-le froidement, regardons-le perdre son honneur et sa vie. [ . ] Conservons une tête froide. Durcissons-nous le cœur. Attendons. » Cette citation, qui sonne comme un avertissement inquiet, apparaît a posteriori comme un aveu de crainte extrêmement lucide, lorsqu'on connaît le destin de son auteure. Le contenu de ce recueil associé au contexte de son écriture produit donc une émotion très forte, qui touchera tout lecteur bien informé. [...]
[...] C'est un portrait sans concession d'une France du « chacun pour soi », où les différences sociales apparaissent au grand jour. Avec de l'argent, un titre, une position sociale, certains obtiennent des passe-droits. L'œuvre traite donc de problématiques toujours actuelles, ce qui rend la lecture encore plus bouleversante. C'est aussi le portrait de la France de la campagne où des jeunes femmes tissent des liens avec des soldats allemands, celui d'une France où l'on dénonce et collabore, en opposition avec ceux qui souhaitent, pour l'honneur, continuer le combat. [...]
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