Dans ce corpus composé de quatre texte, chacun d'eux a ses particularités, cependant trois d'entre eux mettent en scène un personnage principal qui est dans une situation extrême. En effet, tout d'abord nous avons un texte de Madame de La Fayette : La princesse de Clèves où le personnage principal, autrement dit Mme de Clèves se trouve être dans une situation extrême, du fait qu'elle eu perdu son mari après lui avoir avoué ses sentiments pour un autre homme, cette dernière décide de renoncer au bonheur par vertu (...)
[...] Mais malgré que Julien Sorel, le héros du roman, soit un coupable attachant, il est un héros qui est seul face à une société qui le rejette constamment. Malgré toute l'attention que Julien Sorel attire, il reste néanmoins seul. Il est en effet le porte parole de sa classe sociale et il l'affirme à la ligne 25-26 : " Je ne vois point sur les bancs des jurés quelque paysan enrichi, mais uniquement des bourgeois indignés . " , Julien Sorel attaque directement cette classe sociale "supérieure" en utilisant un registre polémique afin de provoquer "l'aristocratie" qui le condamne. [...]
[...] Dans un second temps nous avons le texte de Stendhal : "Le rouge et le noir" où l'auteur met en scène un jeune homme audacieux : Julien Sorel. Ce dernier est dans une situation extrême du fait que l'extrait du roman se passe au moment de son jugement, car il est condamné à mort. Néanmoins, même en étant condamné et proche de la mort, Julien Sorel ne se défend pas de son crime, et essaye, une dernière fois de défendre classe sociale et au contraire de critiquer une dernière fois la classe sociale supérieure : l'aristocratie. [...]
[...] Stendhal utilise différent procédés pour mettre en valeur cette critique de la société, notamment un registre satirique utilisant l'ironie pour montrer toute l'assurance que Julien peut prendre dans son discours (l.11-12). Il ne cherche pas nécessairement à tourner la situation à la dérision, mais il l'utilise certainement pour montrer qu'il ne se laissera pas impressionner pas des titres de noblesses ou d'autres "preuves" de supériorité. A la suite de cette ironie, le personnage va prendre beaucoup d'assurance en utilisant un registre polémique visant à provoquer une réaction, quelle qu'elle soit, chez le lecteur/spectateur (l.18 à 23). [...]
[...] Or Stendhal écrit, en 1930, son premier grand roman : Le rouge et le noir. Il est le premier roman qui lie de manière si subtile la description de la réalité sociale de son temps et de l'action romanesque. Julien Sorel, le héros principal du livre, est, d'une certaine façon, le pur produit de son époque. Il est littéralement plein d'ambitions, d'idées, de mérite, il ne se défend pas de son crime, et ne cesse de plaidoyer ses opinions, légèrement révoltées contre la société. [...]
[...] Tout d'abord un personnage de roman doit être ambitieux et déterminé comme nous pouvons le voir dans "Le rouge et le noir" de Stendhal, où le personnage principal Julien Sorel incarne également la justice et le courage. Dans "La princesse de Clèves" de Mme de La Fayette, l'héroïne du roman représente tout ce qu'il y a de vertueux dans un personnage, ainsi que la loyauté qu'elle voue à ses engagements passés. Dans "L'Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut", Des Grieux montre aux lecteurs que le personnage de roman peut également être représentatif de valeurs chevaleresques telles que : le courage, la dignité, la justice et la loyauté. [...]
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