Stendhal, Henri-Marie Beyle de son vrai nom, naquit à Grenoble en 1783. De son enfance solitaire et studieuse, il gardera le souvenir d'une tyrannie exercée par son père et son précepteur. Son enfance est également marquée par quelques affections : en effet, il aimait beaucoup sa mère qui mourut lorsqu'il avait 7 ans et il avait également beaucoup d'affection pour son grand-père qui l'initia à l'esprit de liberté.
En 1800, il s'engage dans l'armée et vit les campagnes napoléoniennes. A la chute de l'empereur en 1814, il décide de se retirer en Italie, adopte le nom de Stendhal et commence à écrire sur la peinture italienne, les compositeurs Haydn et Mozart ainsi que sur ses voyages en Italie. C'est à Milan qu'il va rencontrer la femme qui comptera le plus dans sa vie : Métilde Dembrowska (...)
[...] La conscience de disparités sociales (liés au développement des sentiments amoureux) est donc essentielle dans le rouge et le noir, en effet, Mme de Rênal ne se serait pas éprise de Julien s'il ne lui était initialement apparu comme un enfant à guider dans les rouages de la société. L'amour est aussi le domaine où Julien livre ses plus atroces batailles pour être reconnu socialement et pour se venger de ceux qui le méprisent. Extraits de "Le Rouge et le Noir" de Stendhal Comme le président faisait son résumé, minuit sonna. Le président fut obligé de s'interrompre ; au milieu de l'anxiété universelle, le retentissement de la cloche de l'horloge remplissait la salle. [...]
[...] Mais Julien Sorel, avide d'ambitions, rêve de gloire et s'évade dans la littérature. Il s'y découvre une passion pour Napoléon et se verrait bien épouser une carrière militaire. Mais sur les conseils de l'abbé Chélan, le curé de son village, il envisage d'entrer au séminaire. Grâce à ce même abbé, qui l'a pris en sympathie et qui lui a enseigné le latin, Julien est engagé par Monsieur de Rénal, le maire légitimiste de la ville. Ce dernier, l'engage comme précepteur pour ses enfants. [...]
[...] Il s'est fait une belle fortune. Il est aussi maire de sa commune. Julien Sorel, lui, est le plus jeune fils du " père Sorel " qui a une petite scierie également à Verrières. Il a étudié et envisage comme possible une position ecclésiastique. Quant à Madame de Rênal, c'est une femme peu compliquée, ne manquant pas de jugement ni de finesse, et son mari s'en rendra compte bien souvent. Elle n'a jamais connu la passion, mais l'idée de celle-ci lui semble tout à fait étrangère. [...]
[...] Sur ses conseils, il entreprend de séduire la Maréchale, Madame de Fervacques. Rendue jalouse, Mathilde de la Mole se rend compte qu'elle est amoureuse de Julien. Elle lui avoue qu'elle est enceinte et prévient son père de son souhait d'épouser son secrétaire. Julien est immédiatement convoqué par le Marquis. Il parviendra à le calmer et Mathilde réussira à convaincre son père de la laisser épouser Julien. Le marquis fait anoblir Julien, qui devient ainsi le Marquis Sorel de Vernaye, et lui permet d'obtenir un brevet de lieutenant. [...]
[...] Mais quand je serais moins coupable, je vois des hommes qui, sans s'arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié, voudront punir en moi et décourager à jamais cette classe de jeunes gens qui, nés dans une classe inférieure et en quelque sorte opprimés par la pauvreté, ont le bonheur de se procurer une bonne éducation, et l'audace de se mêler à ce que l'orgueil des gens riches appelle la société. Commentaires - liens externes Le Rouge et le noir Voici la Critique faite par Jules (Bruxelles) sur Critiqueslibres.com. Jules a donné son accord pour que cet article soit ajouté à cette analyse. Un très grand roman. A lire ! Aborder " le Rouge et le Noir " est une chose bien difficile. [...]
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