Commentaire composé semi-rédigé du huitième chapitre de La chatreuse de Parme de Stendhal.
[...] Elles préviennent le lecteur, sans qu'il puisse en être certain, de ce que seront quelques péripéties du roman et la fin du héros. Le problème posé ici est celui de l'information du lecteur par le narrateur auteur. [...]
[...] Fabrice lui ayant obéi en silence comme c'était sa coutume : Donc, il est vrai, reprit le vieillard, que lorsque tu as essayé de voir Waterloo, tu n'as trouvé d'abord qu'une prison ? Oui, mon père, répliqua Fabrice étonné. Eh bien, ce fut un rare bonheur, car, averti par ma voix, ton âme peut se préparer à une autre prison bien autrement dure, bien plus terrible ! Probablement tu n'en sortiras que par un crime, mais, grâce au ciel, ce crime ne sera pas commis par toi. [...]
[...] L'avenir de Fabrice et la suite du roman Les prédictions de l'abbé Blanès déterminent un certain nombre d'éléments importants qui annoncent ce que sera la vie ultérieure de Fabrice. Le lecteur peut les prendre pour de simples hypothèses, sans réelles conséquences. Or il se trouve que la lecture de la suite du roman confirme ce qui a été annoncé. Conclusion Ces prédictions ont donc un double rôle : Elles donnent à Fabrice un aperçu de ce que sera peut-être sa vie future : prison, crime, conflit, dilemme, fin de vie austère et sage. Cette connaissance est de nature à modifier certains de ses comportements. [...]
[...] Il s'agit en effet d'un récit qui joue sur les données temporelles. Ainsi, le retour de Fabrice est l'occasion pour lui d'une rétrospective qui permet de présenter les lieux comme si, pour le lecteur, il s'agissait d'une découverte immédiate. Texte Fabrice entrait alors sur la petite place de l'église ; ce fut avec un étonnement allant jusqu'au délire qu'il vit, au second étage de l'antique clocher, la fenêtre étroite et longue éclairée par la petite lanterne de l'abbé Blanès. L'abbé avait coutume de l'y déposer, en montant à la cage de planches qui formait son observatoire, afin que la clarté ne l'empêchât pas de lire sur son planisphère. [...]
[...] Come face al mancar dell alimento (comme la petite lampe quand l'huile vient à manquer). Avant le moment suprême, je passerai probablement un ou deux mois sans parler, après quoi je serai reçu dans le sein de notre père ; si toutefois il trouve que j'ai rempli mon devoir dans le poste où il m'avait placé en sentinelle. Toi tu es excédé de fatigue, ton émotion te dispose au sommeil. Depuis que je t'attends, j'ai caché un pain et une bouteille d'eau-de-vie dans la grande caisse de mes instruments. [...]
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