Ce texte est un poème de Victor Hugo intitulé "Stella" et extrait de Châtiments publié en 1853. Il s'agit d'une oeuvre qui présente une versification très classique, notamment avec la présence de rimes plates, d'alexandrins, et de césures à l'hémistiche. Nous remarquons aussi que le titre "Stella" signifie "étoile" en Latin. Nous comprenons par la suite qu'elle symbolise la poésie. Ce texte a donc une fonction métalinguistique, car il s'agit de poésie qui parle d'elle-même. Il paraît ainsi pertinent de se demander comment Victor Hugo fait l'éloge de la poésie à travers la métaphore de l'étoile (...)
[...] Victor Hugo fait donc ainsi l'éloge de la poésie à travers la métaphore de l'étoile en l'embellissant, en la disposant au centre des regards et en montrant qu'il s'agit d'une message divin qui est tout de même transmis au peuple grâce au poète. Ainsi, Hugo nous transmet sa théorie selon laquelle la poésie constitue un message de Dieu, et cela sous une forme très belle. Cependant, il éprouve la nécessité de transmettre ce message au peuple, ce qui rend sa poésie moins hermétique que celle d'autres auteurs, tels que Saint-John Perse. C'est aussi ce qui rend ce poème beau, ce qui fait l'éloge de cette étoile, car elle peut être admirée par tout le monde. Sa beauté est accessible et reconnue. [...]
[...] Puis, il utilise une seconde métaphore au vers 30 : Je suis la caillou d'or Par ceci, il montre encore une fois le caractère précieux de la poésie, comme il l'a fait avec la métaphore de la perle. Ensuite, Victor Hugo utilise deux énumérations visant à grandir la poésie. La première se situe au vers 5 : Dans une blancheur, molle, infinie et charmante Elle fait allusion aux qualités physiques du poème, à la beauté du texte, à la forme. La seconde se trouve au vers 36 : Levez- vous, vertu, courage, foi ! [...]
[...] Il emploi également une antithèse au vers 32 : Je suis ce qui renaît quand un monde est détruit Cette figure de style fait allusion à la résurrection du Christ, et montre aussi l'immortalité de la poésie. Ces allusions confirment donc bien la théorie de Victor Hugo et de nombreux poètes de son temps, qui pensent que la poésie est un message divin. Ensuite, on remarque que l'auteur fait référence aux différentes mythologies, aux différentes croyances. Il cite d'abord le nom d' Aquilon qui appartient à la mythologie romaine. [...]
[...] Nous remarquons aussi que le titre Stella signifie étoile en Latin. Nous comprenons par la suite qu'elle symbolise la poésie. Ce texte a donc une fonction métalinguistique, car il s'agit de poésie qui parle d'elle-même. Il paraît ainsi pertinent de se demander comment Victor Hugo fait l'éloge de la poésie à travers la métaphore de l'étoile. Dans un premier temps nous affirmerons qu'il le fait en embellissant la poésie. Puis, nous étudierons la manière par laquelle elle se trouve au centre de l'attention. [...]
[...] On pourra alors se demander quelles sont les fonctions d'une poésie totalement hermétique, et si elle est efficace ; étant donnée qu'elle n'est pas comprise. [...]
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