Le Spleen de Paris, Les Fenêtres, Baudelaire, poésie, prose, symbolisme, conscience, condition humaine, Grand oral
Le poème que nous étudions est l'un des derniers écrits par Baudelaire et se situe dans un autre recueil posthume, publié en 1869. Cela expliquerait le doute sur le nom de ce recueil. En effet, il y a deux noms que Baudelaire aurait pu lui donner :
- "Petits Poèmes en prose", ce titre est une antinomie, car au 19e siècle, un poème est versifié. Néanmoins, Baudelaire tente de concilier la prose et la poésie, tant par sa musicalité que par sa réalisation d'un tableau parisien.
- En effet, le second nom envisagé pour ce recueil est le "Spleen de Paris", qui rappelle un ancrage dans une géographie parisienne qui était chère au poète, en témoigne la section "tableaux parisiens" dans le recueil des "Fleurs du mal". Ainsi, la ville de Paris est devenue une matière à inventer.
[...] On retrouve le triptyque baudelairien à la dernière phrase : « vivre, rêver, souffrir ». En effet ce sont les pôles de l'existence humaine qui une fois de plus renvoi à une réflexion universelle. Dans cette même dernière phrase, le poète répète le terme « la vie » à 3 reprises, le déterminant « la » désigne alors la vie en général. Ainsi, Baudelaire invite le lecteur à apprécier davantage les fenêtres fermées en impliquant une réflexion universelle et en faisant l'éloge de celles-ci notamment avec l'emploi d'un comparatif de supériorité. [...]
[...] Ainsi, Baudelaire suit le schéma qui est celui de la déduction. En effet, les arguments se suivent logiquement et vont du général au particulier. Le deuxième paragraphe est ouvert par « par par-delà des vagues de toits » montrant ainsi que le poète se trouve en hauteur. Or dans le premier paragraphe, on devine qu'il se trouve dans la rue car il écrit « au dehors ». Néanmoins, on sait que le poème a subi un changement en son tout début : « Celui qui regarde du dehors? [...]
[...] Lecture du texte Ce texte peut être vu comme une invitation à créer, par nous-mêmes, et à la suite du poète, notre propre réalité, à partir de peu de chose. Le poème est composé de la façon suivante : un premier paragraphe ouvre la réflexion sur les fenêtres, et fait l'éloge de celles qui sont fermées. Le second offre une illustration de cette conviction baudelairienne, avec l'évocation de la femme aperçue derrière la vitre, exemple que prolonge le court paragraphe suivant avec la figure du « pauvre vieux homme ». [...]
[...] Le Spleen de Paris, Les Fenêtres - Charles Baudelaire (1869) - Une invitation à créer notre propre réalité ? - Oral de bac Introduction Bonjour, aujourd'hui je vais vous présenter le poème Les Fenêtres de Charles Baudelaire. Né en 1821, Baudelaire est un poète et critique d'art du 19e siècle. En 1857, il publie son ?uvre majeure : "Les Fleurs du mal", qui sera condamnée pour "outrage à la morale publique et aux bonnes m?urs". Le poème que nous étudions est un des derniers écrit par Baudelaire et se situe dans un autre recueil publié posthume en 1869. [...]
[...] De plus, Baudelaire fini son poème par une question laissant ainsi le lecteur libre de créer sa propre légende. Pour finir, ses derniers mots « à sentir que je suis et ce que je suis » rappellent la phrase de Descartes « je pense donc je suis ». Conclusion Pour conclure, ce poème fait l'éloge des fenêtres fermées à travers l'expérience de Baudelaire. Il nous invite, comme lui, à travailler notre imagination et à créer notre propre réel à partir d'une « femme mûre » où d'un « vieux homme » comme il le fait. [...]
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