Le Spleen de Paris, Les Fenêtres, Baudelaire, commentaire de texte, mouvements du texte, poème, personnification, anecdote, sensibilité de l'auteur, vie normale, réflexion, métaphore
Dans cette première partie, l'auteur nous présente la fenêtre. Cet objet, de prime abord ordinaire, va être le thème principal de ce poème et plus globalement d'une réflexion. La première phrase introduit l'observateur : "celui qui" (forme très générale et impersonnelle afin que le plus grand nombre se sente concerné). Toujours dans cette même phrase, il utilise un présent de vérité générale et des termes forts ("jamais").
[...] Mais aussi entre la fenêtre fermée, péjorative, car une occultation à l'imagination et donc « un trou noir », et la fenêtre ouverte, bien plus positive et intéressante. Certes, l'auteur donne clairement son avis ici. Pour autant, il n'utilise pas les pronoms JE ou MOI comme il le fait plus tard dans le poème. II. 2e partie : ligne 10 à 20 - Une anecdote Dans cette deuxième partie, Baudelaire va illustrer les propos du premier mouvement du poème en nous présentant une sorte d'anecdote, en donnant vie à son « tableau ». [...]
[...] Tout au long de ce passage, Baudelaire va user du JE pour parler de cette expérience intellectuelle et visuelle. III. 3e partie : ligne 21 à 24 - Une morale Cette dernière partie va conclure la réflexion de l'auteur et constitue ce qui peut être perçu comme une morale, ce qui ferait de ce poème un apologue. Celle-ci va se faire à travers un dialogue imaginaire qui va directement inclure le lecteur : « me direz-vous » (vous qui peut faire référence à un seul lecteur ou à plusieurs). [...]
[...] Sensibilité face à cette femme qui finalement, représente la misère du monde qu'il va alors tenter de soigner à sa manière (et à la manière de tout écrivain) : par l'imagination. Il tente de la soigner sûrement pour les autres, mais aussi pour lui qui est aussi touché. Puis, le poète nous fait comprendre que, peu importe la personne qu'il aurait eue devant lui, le processus aurait été le même et il aurait alors créé une nouvelle légende avec facilité. [...]
[...] Un mouvement d'identification va alors se créer du moi vers les autres, du poète vers les lecteurs, ou l'inverse, qui vont tous deux se nourrir et s'entre aider à s'accomplir en tant qu'être ou que poète. V. Problématique En quoi Baudelaire à travers cette métaphore de la fenêtre définit-il la nature même du poète tout en se questionnant sur celle-ci et sur lui-même ? Comment parvient-il à faire le lien entre le poète et la réalité, entre la poésie et sa propre existence à travers cette réflexion sur la condition humaine ? [...]
[...] Le Spleen de Paris, Les Fenêtres – Baudelaire (1869) – Commentaire des différents mouvements du texte I. 1re partie : ligne 1 à 9 - La fenêtre Dans cette première partie, l'auteur nous présente la fenêtre. Cet objet, de prime abord ordinaire, va être le thème principal de ce poème et plus globalement d'une réflexion. La première phrase introduit l'observateur : « celui qui » (forme très générale et impersonnelle afin que le plus grand nombre se sente concerné). Toujours dans cette même phrase, il utilise un présent de vérité générale et des termes forts (« jamais »). [...]
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