Souvenir de la nuit du 4, Les Châtiments, Victor Hugo, Napoléon II, exil à Guernesey, censure, forces napoléoniennes, dictature, indignation
En 1853, la France est sous la dictature de Napoléon III, neveu de Napoléon 1er.
La presse est bafouée, les libertés réduites, et une opposition se met en place.
Hugo, grand écrivain du 19ème siècle est l'un des plus fervant opposant à Napoléon III, qu'il critiquera d'ailleurs à travers un receuil de poème entier, "Les châtiments", qu'il écrit en exil à Guernesey, puisque Napoléon III le censure et le condamne.
Le poème que nous allons étudier est un poème de ce receuil, "Souvenir de la nuit du 4". Il se passe dans un foyer, où une famille enterre la veille un enfant qui vient de se faire tuer par les forces napoléoniennes, en pleine rue.
[...] Souvenir de la nuit du Les Châtiments, Victor Hugo, écrit en 1852 (receuil paru en 1853) texte : http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/souvenir_de_l a_nuit_du_4.html Introduction : En 1853, la France est sous la dictature de Napoléon III, neveu de Napoléon 1er. La presse est bafouée, les libertés réduites, et une opposition se met en place. Hugo, grand écrivain du 19ème siècle est l'un des plus fervant opposant à Napoléon III, qu'il critiquera d'ailleurs à travers un receuil de poème entier, "Les châtiments", qu'il écrit en exil à Guernesey, puis-ce que Napoléon III le censure et le condamne. [...]
[...] La dernière partie constituée un vrai procès de Napoléon III, il y a un parallèle entre la situation de la famille pauvre, droite et croyante, qui enterre son enfant et Napoléon III, qui est la cause de ces malheurs, qui lui est riche, usurpateur, immoral, entouré de courtisans . Conclusion : Victor Hugo nous présente d'abord une scène de crime, l'écriture le met en scène, il assiste à cette scène. Cependant, l'horreur de la scène et les détails sur la victime induisent un coté pathétique très prononcé. [...]
[...] Dans une dernière partie, la grand-mère qui enterre son petit-fils prend la parole pour désigner Napoléon III comme responsable, ses paroles sont appuyées par une accusation d'Hugo dans le dernier paragraphe, où il met en parallèle sa situation et celle de la famille, opposées sur le plan moral et pécuniaire. Ouverture : On peut mettre en lien ce texte avec "Expiation", aussi écrit par Hugo en 1853. Le procédé employé est le même. Il raconte la débacle de la retraite de Russie de Napoléon 1er, oncle de Napoléon III et met en scène la tristesse des soldats, leur solitude, leur désolation et leur mort. Le procédé d'empathie se met en place pour au final, comme ici, dénoncer Napoléon III. [...]
[...] Un témoignage d'une scène de crime Un récit au cadre réaliste et simple logis était propre, humble, paisible, honnête." L2 "Il avait dans sa poche une toupie en buis." L8 Ces deux phrases nous montrent la simplicité du cadre (simple logis) et de l'enfant, sujet principal qui, comme tous les enfants, jouait (ici avec une toupie en buis). -"simple", "paisible" et "honnête" caractérise à la fois le lieu et les gens. -"Monsieur, quand il fallait que je fisse une lettre, C'est lui qui l'écrivait" L 29-30 L'enfant allait à l'école l'on prit un drap blanc dans l'armoire en noyer. L'aïeule cependant l'approchait du foyer" L 19-20 La famille ne semble pas très riche. Le mobilier est simple. était bon et doux comme un Jésus." "rameau bénit " L3 La famille est croyante, chrétienne. [...]
[...] Victor Hugo cherche à émouvoir le lecteur pour qu'il en vienne à être dégouté de Napoléon III, ce poème est donc engagé, c'est l'objet de notre troisième partie, "Un poème engagé" : III) Un poème engagé Quand la Grand-mère passe de la douleur à l'indignation A partir de la ligne 26, la grand-mère prend la parole et s'adresse à Victor Hugo, qui assiste à la scène, et indirectement au lecteur - "Est-ce qu'on va se mettre A tuer les enfants maintenant ? Ah ! mon Dieu "On est donc des brigands ! Je vous demande un peu" Là encore, deux questions qui s'adressent à Victor Hugo. La grand-mère, impuissante face à la situation, s'indigne. L'apostrophe mon dieu en est la preuve : Dieu est le premier témoin et dernière forteresse de cette famille croyante. [...]
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