De Musset écrit Les nuits juste après sa rupture avec G. Sand. Comme chacun sait, exprimer ses passions humaines permet de les contrôler. L'auteur se retrouve alors dans son cabinet d'étude en octobre 1837, là où la muse entendra sa confidence : une ancienne douleur se réveille bientôt et les émotions les plus tumultueuses agitent le poète avant d'aboutir au pardon. Nous étudierons tout d'abord la souffrance encore vive, puis nous verrons le portrait à charge de la femme bien aimée et enfin nous nous pencherons sur l'espoir d'un dépassement.
[...] Alfred de Musset, La Nuit d'Octobre Introduction : De Musset écrit Les nuits juste après sa rupture avec G. Sand. Comme chacun sait, exprimer ses passions humaines permet de les contrôler. L'auteur se retrouve alors dans son cabinet d'étude en octobre 1837, là où la muse entendra sa confidence : une ancienne douleur se réveille bientôt et les émotions les plus tumultueuses agitent le poète avant d'aboutir au pardon. Nous étudierons tout d'abord la souffrance encore vive, puis nous verrons le portrait à charge de la femme bien aimée et enfin nous nous pencherons sur l'espoir d'un dépassement. [...]
[...] Un portrait du poète en victime. Le poète est l'objet, la femme le sujet. Il est un enfant abusé car sans défense avec l'innocence (v.18). Les antithèses confirment les deux rôles : - Ombre (v.5-7) / Aurore (v.19). En partenariat avec www.bacfrancais.com - Regarde corrupteur / Cœur sans défense - Ensevelir, funeste / Printemps beaux jours - Œil sombre / Ma paupière, pleurs. III). L'espoir d'un dépassement. La revanche par l'écriture : une colère libératrice (catharsis). Le poème sera publié : l'aventure privée est mise sur la place publique. [...]
[...] Le champ lexical de la souffrance est omniprésent 28). Les octosyllabes, les nombreux points d'exclamations créent un rythme rapide qui traduit la colère du poète sensible aussi des anaphores : honte à toi. II). Un portrait à charge de la femme aimée : elle représente le Mal et la Mort. C'est une initiatrice : tu m'as appris tu m'as fait perdre tu fus la mère Perverse : funestes amours regard corrupteur Plus âgée que le poète (allusion autobiographique), elle a trahi sa confiance, elle en mère et lui en enfant Elle a été infidèle : elle l'a humilié. [...]
[...] Des affirmations contradictoires (v.26 à 36). Une source de pleurs intarissables : sois en sure rien. Mais . du moins . : métaphore filée je me laverai Les verbes au futur évoquent un poète délivré de l'obsession amoureuse. L'intervention de la muse : le poète est aussi la muse. Paroles d'apaisement, changement de mètre, de registre, d'énonciation (invective, injonctive). Renoncement à la haine, à la place respect, pardon, oubli. Conclusion : Un thème romantique : l'amour malheureux comme source d'imagination (Ruy Blas, Stendhal). [...]
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