Alfred de Musset, Madame M.N, versification, tableau, vérité générale, scène de resouvenir, conversation, noblesse d'âme, beauté, femme, amour, souvenir, personnification, souvenir d'enfance, vie humaine
Alfred de Musset est un auteur et poète romantique donc l'oeuvre est marquée par la mélancolie, la souffrance et les regrets. Dans son recueil Poèsies nouvelles, il revient sur des thématiques propres au romantisme, l'amour la nature, la fuite du temps en adressant, un certain nombre de ces textes à des figures féminines qui peuvent constituer des Muses. Nous pouvons nous demander comment ce sonnet à Madame MN, premier d'un dyptique, se réapproprie et transforme le motif de la fuite du temps pour en faire à travers le souvenir, une nécessité positive, créatrice de beauté.
[...] La métaphore de la vie comme d'un « mur », d'un édifice transformé par l'apparition de la « fleur » que consitue le souvenir marque l'opposition romantique entre l'artificiel et le naturel. Musset affirme donc qu'il ne faut pas avoir peur du temps qui passe et considérer les souvenirs comme des fleurs, donc comme formes de beauté qui embellissent la vie humaine. Enfin l'exclamation finale, qui est une adresse à celui qui rend compte du souvenir donc le poète, « voyageur ami » qui par sa « main consolante » « consacre » des instants de vie ici énumérés : « un pas fait sur la mousse/ Le hochet d'un enfant, un regard, un soupir. [...]
[...] Sonnet à Madame M.N - Alfred de Musset (1810) - Comment ce sonnet se réapproprie-t-il et transforme-t-il le motif de la fuite du temps pour en faire à travers le souvenir, une nécessité positive, créatrice de beauté ? Alfred de Musset est un auteur et poète romantique donc l'oeuvre est marquée par la mélancolie, la souffrance et les regrets. Dans son recueil Poèsies nouvelles, il revient sur des thématiques propres au romantisme, l'amour la nature, la fuite du temps en adressant, un certain nombre de ces textes à des figures féminines qui peuvent constituer des Muses. [...]
[...] C'est l'homme qui prend la parole le premier, il s'agit du je lyrique . Nous découvrons qu'il s'agit d'une figure masculine seulement dans la réponse que fournit celle que l'on peut supposer être Madame MN, lorsqu'elle affirme : « je vous ai vu bambin, boudeur et paresseux ». La conversation est déjà entamée puisqu'il dit « maintenant que j'y pense ». Il s'adresse à un personnage féminin comme nous pouvons le voir avec l'accord du participe avec le COD antéposée : « je vous ai vue » ainsi qu'avec la comparaison traditionnelle entre la femme jeune voire enfant et la rose. [...]
[...] Une vérité générale établie Le changement de ton entre les deux premiers quatrains et les deux suivants constitue la volta : le poète généralise et établit une sentence qui court sur l'ensemble des deux tercets suivants. La versification se distingue de l'organisation traditionnelle du sonnet pour créer une plus grande unité entre les deux tercets : « Le lâche craint le temps parce qu'il fait mourir Il croit son mur gâté lorsqu'une fleur y pousse. » Tout d'abord, une vérité générale prêté à un certain type d'homme : « le lâche » puis sa contradiction amenée comme une exclamation. [...]
[...] De plus les deux personnages semblent avoir approximativement le même âge puisqu'ils se souviennent tous deux d'eux enfants. Les deux figures se caractérisent par leur noblesse d'âme : la femme associe beauté extérieure (« fraîche comme une rose ») et beauté intérieure (« le coeur dans les yeux » avec l'image du regard comme miroir de l'âme) tandis que l'homme se distingue par son éducation, sa senbilité d'artiste : « vous aimiez Lord Byron, les grands vers et la danse ». [...]
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