L'Olive, sonnet, Joachim du Bellay, poème, extrait, femme imaginaire, vie terrestre, âme, beauté incarnée, poésie française, poète
Ce poème est un sonnet écrit par Joachim du Bellay, extrait du recueil L'Olive, publié entre 1549 et 1550. Ce recueil qui célèbre l'amour de du Bellay pour Olive, une femme imaginaire, s'inspire du Canzoniere de Pétrarque, consacré quant à lui à Laure, aperçue lors d'une messe en 1327. Un an avant la publication de ce recueil, du Bellay a publié une « Défense et illustration de la langue française », dans laquelle il prône l'usage de la langue française en lieu et place du latin. Du Bellay entend en effet faire naître une véritable poésie française, néanmoins fondée sur l'imitation des anciens.
[...] D'abord incarnée par la femme aimée, elle devient une idée aussi absolue que le repos, l'amour et le plaisir. En conclusion, ce sonnet de du Bellay relate le passage de l'âme, d'abord emprisonnée par le corps dans le monde sensible, vers le monde des idées où elle peut trouver le repos et retrouver l'idée de beauté incarnée par Olive. Du Bellay oppose ainsi le corps et l'âme, le ciel et la terre, le matériel et le spirituel, la finitude et l'éternité, Olive étant la seule incarnation céleste du monde terrestre. [...]
[...] Sonnet 113, L'Olive - Joachim du Bellay (1549) - Dans quelle mesure ce sonnet exprime-t-il la conception de du Bellay de l'amour et de la vie ? Ce poème est un sonnet écrit par Joachim du Bellay, extrait du recueil L'Olive, publié entre 1549 et 1550. Ce recueil qui célèbre l'amour de du Bellay pour Olive, une femme imaginaire, s'inspire du Canzoniere de Pétrarque, consacré quant à lui à Laure, aperçue lors d'une messe en 1327. Un an avant la publication de ce recueil, du Bellay a publié une « Défense et illustration de la langue française », dans laquelle il prône l'usage de la langue française en lieu et place du latin. [...]
[...] Dans quelle mesure ce sonnet exprime-t-il la conception de du Bellay de l'amour et de la vie ? Du Bellay évoque la vie terrestre, dans laquelle l'âme est emprisonnée Du Bellay oppose à cette vie terrestre le monde éternel, dans lequel l'âme peut trouver le repos, et la beauté incarnée par Olive (II). Du Bellay évoque dans un premier temps la vie terrestre, brève et finie Or, l'âme humaine, qui voudrait retrouver le monde des idées, est comme prisonnière du corps ancré dans le monde sensible Du Bellay évoque le caractère « périssable » (ligne de la vie terrestre. [...]
[...] Celle-ci semble véritablement prête à s'envoler vers le ciel, sous le regard de du Bellay qui la tutoie de nouveau. A ce monde terrestre s'opposent en effet le monde des idées d'une part, l'idée de la beauté d'une part (II). Le monde d'en haut ou monde des idées est décrit comme un lieu de repos où l'âme pourra reconnaître l'idée de la beauté, incarnée en réalité par Olive Le monde des idées décrit par du Bellay est non seulement un monde de repos mais aussi un monde parfait. [...]
[...] Du Bellay évoque en effet, dès le cinquième vers, le songe de son « âme emprisonnée », qu'il tutoie. L'âme est en effet prisonnière du corps et du monde terrestre. Du Bellay reprend ici l'opposition faite par Platon dans le Livre VII de la République - l'allégorie de la caverne - entre d'une part le monde terrestre et les choses sensibles, d'autre part le monde des idées, qui correspond au monde d'en haut, et que le corps empêche l'âme de rejoindre. [...]
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