Le songe de Poliphile, Francesco Colonna, enfer, décor de ruines, calligrammes
Cet extrait est tiré du Songe de Poliphile publié en 1546 et une adaptation par Jean Martin de l'hypnerotomachia Poliphili de Francesco Colonna. L'hypnerotomachia Polphili est un roman très célèbre qui fut imprimé en 1499, où l'on pouvait retrouver des bois remarquables comptant parmi les chefs d'œuvres de la gravure italienne. Ce livre présente Poliphile (l'auteur) qui cherche sa bien-aimée Polia, dans un décor de ruines, de palais, de temples antiques. Dans ce songe on découvre des monuments aux formes énigmatiques, ornés de rébus, de hiéroglyphes, de symboles grecs et romains qui permettent à Poliphile de poursuivre sa quête. Ce sont ces rébus, ces symboles qui sont représentés d'une part dans les gravures qui décorent ce roman et d'autre part dans le texte sous forme de calligrammes.
[...] Nous pouvons observer que la fin de cette description et présenté sous forme de calligramme. Une forme de sablier comme si les mots étaient les âmes qui chutaient une par une. Nombreuse en haut de la page, ce réduisant au centre de la page et finissant en tant que tas en bas de page. Le fait qu'il y ait un calligramme cela accentue le texte, et ancre de plus en plus le lecteur dans cette description chaotique. Le troisième paragraphe servant de transition décrit une inscription. [...]
[...] Au dessus de l'escalier on retrouve les mêmes ouvertures que dans le tableau de Colonna. Ce qui diffère réellement entre ces deux représentations c'est la rambarde, en effet cette dernière (dans le tableau d'Hubert Robert) retient les deux personnages dans l'escalier et retient également tout le groupe de personnes en haut D'un point de vue sémantique nous pourrions dire que le tableau de Colonna est l'enfer, avec ces profondeurs et ces abîmes, et le tableau de Robert l'enfer sur Terre Alexandrine Gonet. [...]
[...] Il y a une vrai étude du mouvement, on essaye de représenter au mieux les sentiments ici, la souffrance, les larmes, des visages effrayés se cachant dans des mains. Par ce passage on retrouve bien les caractères humanistes du texte de Francesco Colonna, cette recherche sur le corps humain, sur la physiognomonie. Le sixième et dernier paragraphe de cet extrait, fini de dépeindre ce lieu qui est l'enfer, du moins on revient sur le fait que les âmes perdues tombent dans les lacs. [...]
[...] Commentaire de texte Le songe de Poliphile Cet extrait est tiré du Songe de Poliphile publié en 1546, une adaptation par Jean Martin de l'hypnerotomachia Poliphili de Francesco Colonna. L'hypnerotomachia Polphili est un roman très célèbre qui fut imprimé en 1499, où l'on pouvait retrouver des bois remarquables comptant parmi les chefs d'œuvres de la gravure italienne. Ce livre présente Poliphile (l'auteur) qui cherche sa bien-aimée Polia, dans un décor de ruines, de palais, de temples antiques. Dans ce songe on découvre des monuments aux formes énigmatiques, ornés de rébus, de hiéroglyphes, de symboles grecs et romains qui permettent à Poliphile de poursuivre sa quête. [...]
[...] L'enfer serait donc une caverne où l'on peut trouver deux lacs, un de glace, l'autre de feu, tout deux gardés par des personnage féminin monstrueux. Le nombre d'âmes est en grand nombre, donc elles se bousculaient pour échapper a leur destin. Au dessus de ces deux lacs se trouvait un pont, qui permettait d'accéder aux deux côtés de la caverne, aux deux lacs. Les âmes fuyant donc les furies se précipitaient sur ce pont, mais étant trop nombreuse, elles se bousculaient et par conséquent tombaient de ce dernier. [...]
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