La Sonate à Kreutzer, Chapitre 27, Scène du meurtre, Tolstoï, comédie, sentiment de l'absurde, meurtre passionnels
Une scène de comédie
Le vaudeville : relation topique triangulaire entre le mari, l'amant, la femme. Le mari intervient pour surprendre sa femme et son amant en chaussettes, fuite de l'amant sous le piano, combat entre l'homme et la femme.
Théâtralité : choix de l'arme entre le revolver et le poignard. Meurtres passionnels résolus avec le poignard : la hache dont se sert Raskolnikov, le rasoir dans l'Eternel Mari Entrée en scène du mari, puis tableau (tout se fige) des visages des amants surpris.
Comédie des deux amants : dialogue muet. Désamorcée, refus du rôle ridicule.
Idée que les paroles sont mensongères, le corps dévoile ce qu'ils cachent. Comédie du mari : il se donne un rôle à jouer. Cf. p. 204-205. Débordement du rôle du mari vengeur. Il a le souci des convenances. Scène de comédie avortée.
[...] Doute transparaît tout de même : le mari n'en sait finalement rien. L'adultère justifie le meurtre. Désir de meurtre chez ce personnage. Préméditation : j'avas choisi cette place depuis le début Personnage qui laisse libre cours à sa rage. Absurde, inexpliqué : motifs obsédants. Récurrence pathologique des chaussettes : motif ridicule. Motif obsédant propre à Tolstoï : le journal jeté sur le revolver. Processus de rationalisation. Comportement absurde qu'il ne perçoit pas chez lui mais chez les autres. Echec de la psychologie. [...]
[...] La Sonate à Kreutzer, Chapitre 27 : Scène du meurtre - Tolstoï Meurtre : ce vers quoi tend la narration. Comment la narration donne elle le sentiment de l'absurde ? Une scène de comédie Le vaudeville : relation topique triangulaire entre le mari, l'amant, la femme. Le mari intervient pour surprendre sa femme et son amant en chaussettes, fuite de l'amant sous le piano, combat entre l'homme et la femme. Théâtralité : choix de l'arme entre le revolver et le poignard. [...]
[...] C'est peut-être le meurtre de Desdémone. I Une composante instable (idée de mélange) Hasard et nécessité, préméditation et nécessité, rationalisation et fièvre. II L'horreur sans fioriture Précision, expressions laconiques, horreur des pensées ignobles du meurtrier, horreur de l'intériorisation. Horreur désamorcée en partie par la présence d'humour noir. III L'interprétation des signes Signes certains et arbitraires. Importance démesurée du détail. Tout est décomposé : les années de vie conjugale sont résumées, les deux jours qui précèdent sont extrêmement détaillés. Théâtralité certes mais le discours intérieur est absolument nécessaire. [...]
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