La première moitié du XIXe siècle est traversé par le courant romantique, qui prêche un désir de l'ailleurs, prône la nature, exalte le « moi » et idolâtre une Nature eternel et toute puissante. De grands noms de la littérature française tels que Châteaubriand ou Victor Hugo furent précurseurs de ce mouvement. Victor Hugo, littéraire complet durant tout le XIXe siècle il demeurait le chef de fil des romantiques de deuxième génération. En effet il écrivit des romans comme Notre-Dame de Paris, 1831 des drames ainsi Hernani, 1830 et de nombreux recueils de poèmes tels qu'Odes et Ballades, 1826.
Il fut un artiste très engagé dans son siècle, ainsi il fixa les cadres du Romantisme dans sa préface de Cromwell ,1827. Malgré la chute du Romantisme symbolisé par l'échec de sa pièce Les burgraves en 1843 il conservera un rôle majeur dans la société. Le poème étudié, « Soleils couchants », est extrait du recueil Les feuilles d'automne publié en 1831. Le texte relate l'impuissance de l'homme face au temps, opprimé par la Nature. Il se construit en quatre quatrains, autour d'alexandrins et emploi des rimes croisées.
[...] La marche du Temps est définie par l'anaphore «Puis l'aube, puis les nuits, puis les jours qui connotent la vie de l'Homme. Ainsi, la Vie passe vite et se répète et se termine. Le présent est utilisé d'abord puis le futur, ce qui donne un caractère éphémère à la vie et donc à l'homme ainsi vers 14 Je passe et le vers 15 répond par Je m'en irai nous constatons que l'Homme ne passe qu'une fois contrairement au temps qui passe indéfiniment. L'Homme n'est qu'un enchainement d'hommes. [...]
[...] Dans ce désespoir de la mort, il méprise la vie qu'il considère comme une fête mais embellit le monde immense et radieux La Nature paraît dans ce texte hostile à l'Homme qui lui serait trop inférieur pour qu'ils puissent s'y consoler, au contraire cela accablerait l'Homme s'il y cherchait l'issue à sa mélancolie, celle de mourir dans l'indifférence. En effet, le Temps organise cette fatalité, une Nature éternelle contre une vie qui s'éteint bien trop vite. Ainsi, ce texte romantique justifie la petitesse de l'Homme face au monde et au Temps. Ainsi, Victor Hugo reprend des idées de la philosophie d'Epicure reprises elles-mêmes dans De Brevitate vitæ de Sénèque, dialogue dans lequel il soutient la thèse suivante la vie n'est pas trop courte, c'est nous qui la perdons. [...]
[...] Il utilise en effet des rimes croisées pour permettre une homogénéité entre l'Homme et la Nature. Le poète va utiliser les multiples personnifications face des mers faces de monts faces des eaux le front des montagnes mais l'homme va se prendre dans le mur de cette Nature puissante et unie. En effet le parallélisme Sur la face des mers, Sur la face des monts, sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule rallie terres et mers. La Nature est en effet apparue à la création du monde, du Temps. [...]
[...] Nous pouvons le constater dans la mesure où elle n'est citée que par des superlatifs. Ainsi mers et fleuve plutôt que lacs ou rivière, monts et montagnes plutôt que collines ou plaines. Nous pouvons aussi distinguer que le champ lexical de celle-ci traverse chaque strophe ce qui appuie son immensité par rapport à l'Homme. Celui-ci n'est représenté que d'une seule strophe, la dernière. Mais il se bat, sa première apparition constitue une contestation grâce à l'utilisation de la conjonction mais associée à mais moi où l'auteur se veut néanmoins existant. [...]
[...] En effet, il écrivit des romans comme Notre-Dame de Paris des drames ainsi Hernani et de nombreux recueils de poèmes tels qu'Odes et Ballades Il fut un artiste très engagé dans son siècle, ainsi il fixa les cadres du Romantisme dans sa préface de Cromwell ,1827. Malgré la chute du Romantisme symbolisé par l'échec de sa pièce Les burgraves en 1843 il conservera un rôle majeur dans la société. Le poème étudié, Soleils couchants est extrait du recueil Les feuilles d'automne publié en 1831. Le texte relate l'impuissance de l'homme face au temps, opprimé par la Nature. Il se construit en quatre quatrains, autour d'alexandrins et emploi des rimes croisées. Nous allons montrer en quoi le Temps souligne la petitesse de L'Homme sur le Monde. [...]
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