Soleils couchants, Feuilles d'automne, Victor Hugo, mort, condition humaine
Victor Hugo, grand poète du XIXème siècle, est connu pour être le chef de file du mouvement romantique. Il écrit son poème "Soleils couchants", tiré du recueil "Les Feuilles d'automne" publié en 1831. Le poète y évoque la fuite du temps, thème cher aux romantiques, et compare ainsi, avec un certain ton lyrique, l'impact de l'horloge de la vie. Il est intéressant de se demander quels sentiments Hugo exprime dans son oeuvre, et quelles réflexions sur lui-même lui inspire la fuite du temps.
[...] Ce paradoxe invite à croire que la nature peut avoir quelques stigmates mais ne jamais se rapprocher de la mort. L'instance du terme toujours "le bois toujours vert" ainsi que l'idée d'une nature qui rajeunit "s'iront rajeunissant" accentuent le fait que la nature soit éternelle. Elle apparaît comme un perpétuel recommencement. Hugo multiplie les pluriels mers monts fleuves forêts ce qui crée un effet étouffant, notamment rappelé dans le terme foule Ces effets d'amplification contribuent à représenter la nature comme un ensemble de forces puissantes. [...]
[...] Elle apparaît avant tout dans le titre "Soleils couchants" mis au pluriel, pour symboliser les jours qui défilent et le soleil qui, chaque soir, se couche comme la veille. Ainsi, la mélancolie domine. Il est intéressant de se demander, si après son incroyable succès suite à la publication de son livre Notre dame de Paris l'auteur ne subit pas L'emploi de la conjonction de coordination Mais au vers 13 crée une rupture qui annonce l'Homme. Elle amorce donc la réflexion que fait V.Hugo sur la fuite du temps. [...]
[...] Il est conscient, il est dans l'acceptation, il ne se résigne pas Conclusion : Cette analyse montre que la nature apparaît comme un éternel recommencement, elle est cyclique. Victor Hugo proposait à ses lecteurs une méditation sur la mort et la condition humaine face à la nature, en faisant part de ses sentiments, tristes, mélancoliques, et de son amertume. Il livre un certain désenchantement au lecteur car il se rend compte que l'Homme est mortel, et qu'il n'est que de passage sur la Terre qui elle, demeure perpétuellement vivante. [...]
[...] Il n'est pas accablé, ne souffre pas. Il est mélancolique. Littéralement confronté à ce coucher de soleil, l'auteur constate avec tristesse et amertume son sort et son impuissance face à une nature qui se renouvelle et rajeunit au fil des saisons. Au contraire, l'Homme subit cette fuite. La décadence physique qui survient lors de la fin de la vie est d'ailleurs clairement manifesté lorsque Victor Hugo dit que chaque jour courbant plus bas tête Même si on ressent la présence de la mort dans ce quatrain, elle n'est toutefois jamais citée. [...]
[...] Il écrit son poème "Soleils couchants", tiré du recueil "Les Feuilles d'automne" publié en 1831. Le poète y évoque la fuite du temps, thème cher aux romantiques, et compare ainsi, avec un certain ton lyrique, l'impact de l'horloge de la vie. Il est intéressant de se demander quels sentiments Hugo exprime dans son oeuvre, et quelles réflexions sur lui-même lui inspire la fuite du temps. Avant une première lecture du poème, le lecteur peut avoir une idée des sentiments que Victor Hugo exprime dans son oeuvre. [...]
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