Le Soleil, Tableaux Parisiens, Les Fleurs du Mal, Baudelaire, poésie, bonheur, personnification du Soleil, création poétique
La publication en 1857 des Fleurs du Mal, recueil contesté par les institutions de l'époque et soumis à la censure, interpelle le lecteur avec des textes qui renouvellent la poésie. Le poème « Le Soleil » appartenant à la nouvelle section « Tableaux Parisiens » du recueil Les Fleurs du Mal en 1861, suit le poème « Paysage » et précède le poème « À une mendiante rousse ». Ce poème est composé de deux huitains et d'un quatrain en alexandrins à rimes suivies. Il a pour thème explicite le Soleil et pour thème implicite la création.
[...] De plus, le poète montre une face négative du Soleil dans le même vers, ces « traits redoublés » sont là pour exprimer une douleur, ces rayons du soleil sont évoqués de telle manière pour donner l'impression au lecteur que ces rayons font mal, et donc que le Soleil nous fait souffrir. Dans cette première partie du poème, l'auteur décrit le soleil comme omniprésent. Ensuite, dans le second huitain, le poète donne un autre aspect au soleil, car il le met en avant et le vénère en lui donnant de nombreux avantages. [...]
[...] De plus, ce vers est symbole du mouvement vers le haut symbolisme. Ici, les « soucis » sont signe de lourdeur de l'existence pour le poète, et grâce à ce soleil ces lourdeurs disparaissent. Ce que fait le poète est un passage du Spleen à l'idéal, de la mélancolie à la légèreté, et tout cela grâce au soleil et à sa source de lumière qui permette des effets de bonheur. Ensuite un autre passage important de ce poème est au vers 16 « Dans le cœur immortel qui toujours veut fleurir », le poète fait à nouveau une personnification du soleil en lui donnant de la vie, le soleil est donc associé au « cœur », qui elle est infinie. [...]
[...] Pour Baudelaire ce vers montre la vraie valeur de la poésie. Dans le vers 19 l'auteur donne une impression de toute-puissance au Soleil, au-dessus des rois, roi lui-même, « Et s'introduit en roi, sans bruit et sans valets » ces actions provenant du soleil égalisent les conditions sociales, par le statut supérieur que le poète lui octroie : celui de « roi ». Le vers 18 précède le vers 19 avec le verbe « ennoblir », car celui-ci prépare la comparaison du soleil à un « roi ». [...]
[...] Ces 4 derniers vers ont été écrits de cette manière pour montrer la puissance suprême du Soleil. Dans le premier vers de ce quatrain « Quand, ainsi qu'un poète, il descend dans les villes », le poète est comparé au soleil, grâce à l'adverbe de manière « ainsi ». Le choix du verbe « descendre » par le poète est très important, car il suggère bien plus qu'un simple mouvement physique, en réalité, le soleil s'abaisse en quelque sorte à descendre de son palais pour aller « dans les villes ». [...]
[...] L'auteur met donc en valeur la puissance du soleil grâce au pouvoir du soleil de donner la joie et la bonne humeur, et surtout de donner la vie. Ce poème évoque le thème de l'alchimie poétique, la boue est la recherche d'inspirations du poète et l'or est le soleil qui est représenté comme une divinité pour tous. Alphonse de Lamartine ayant publié un poème s'intitulant « L'automne » en 1820 dans son recueil Méditations poétiques. Ce poème est similaire à celui de Baudelaire, nous pouvons donc nous demander pourquoi certains poètes ont une passion pour la nature. [...]
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