Le philosophe écossais du XVIIIeme siècle, Adam Smith s'interroge sur le fait que l'homme pourrait s'attendre dépendre de la bienveillance d'autrui. Le mot bienveillance se définit ici en opposition à égoïsme.
Il répond à cette question en affirmant que le véritable ressort de tous nos échanges est basés sur le fait de toujours donner la priorité à nos propres intérêts, et que nous devons manifestement compter sur l'égoïsme des autres hommes, pour obtenir ce que l'on veut (...)
[...] Commentaire composé semi-rédigé : Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations : échanges et égoïsme «L'homme a presque continuellement besoin du secours de ses semblables, et c'est en vain qu'il l'attendrait de leur seule bienveillance. Il sera bien plus sûr de réussir, s'il s'adresse à leur intérêt personnel et s'il leur persuade que leur propre avantage leur commande de faire ce qu'il souhaite d'eux. C'est ce que fait celui qui propose à un autre un marché quelconque ; le sens de sa proposition est ceci : Donnez-moi ce dont j'ai besoin, et vous aurez de moi ce dont vous avez besoin vous-même ; et la plus grande partie de ces bons offices qui nous sont nécessaires s'obtiennent de cette façon. [...]
[...] Si l'on reprend notre formule "donner pour recevoir", le don ne serait alors que la moitié de l'échange, moitié qui n'existerait pas sans contre-partie. Le don crée une obligation de ses partenaires : l'obligation de recevoir et aussi de rendre. Ainsi, pour mon anniversaire, il me serait très difficile de refuser un cadeau d'une amie, sans me sentir obliger de lui rendre la pareil pour son anniversaire. Le don implique donc un service en retour celui qui accepte le don, accepte un engagement. [...]
[...] Ce proverbe est répertorié en langue française au XVIIIeme siècle, et signifie qu'il faut d'abord penser à soi avant de s'occuper des autres . Nous venons de constater avec Adam Smith que tout échange marchand tend à l'égoïsme, ce dernier domine alors, la sphère économique. La définition du dictionnaire nous dit qu'un échange est l'action d'offrir ou de recevoir une chose contre une autre considérée comme équivalente, c'est littéralement donner pour recevoir. Le problème se pose de savoir si l'intérêt ou le profit que je tire de l'échange serait mon unique motivation? [...]
[...] Conclusion Aider pour se sentir utile, faire des dons pour avoir une bonne conscience, partager dans le but de socialiser, offrir pour se sentir aimer; tous ses partages, ses relations, ses ECHANGES son autant de moyens utilisés dans le but : utiliser les autres pour s'aider soi-même, on n'aime de l'autre uniquement ce qui nous apporte, pour le reste on le supporte autrement dit autrui n'est qu'un moyen de réaliser ses propres intérêts. Nous pouvons donc conclure que l'égoïsme n'est point un sentiment condamnable, mais l'une des conditions de l'épanouissement du vouloir vivre, c'est à dire le principal moteur, d'échange entre les hommes. Ces derniers influencés par le souci de leur bien propre contribuent sans le savoir ni le vouloir à la prospérité générale. [...]
[...] Avec l'argent que l'un lui donne, il achète du pain. Les vieux habits qu'il reçoit d'un autre, il les troque contre d'autres vieux habits qui l'accommodent mieux, ou bien contre un logement, contre des aliments, ou enfin contre de l'argent qui lui servira à se procurer un logement, des aliments ou des habits quand il en aura besoin.» Dégagez la thèse du texte Expliquez le passage entre les dièses. Sujet de réflexion : "L'égoïsme est-il le seul moteur des échanges entre les hommes Le philosophe écossais du XVIIIeme siècle, Adam Smith s'interroge sur le fait que l'homme pourrait s'attendre dépendre de la bienveillance d'autrui. [...]
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